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lundi 24 décembre 2012

Jésus et la Sainte Famille (5)

Jésus et la Sainte Famille (5)

C’est l’attitude qui nous convient également. Adorer le Fils de Dieu. Le contempler. Apprendre à son école, qui est une école de vertus vécues à la perfection. L’atmosphère du foyer de Nazareth est singulièrement porteuse. Elle aide puissamment à se maintenir au contact de Dieu. « Il est bon de penser à la petite maison de Nazareth et à l’existence simple qu’on y mène, de célébrer en chatant l’humble simplicité qui entoure Jésus, sa vie cachée ; c’est là qu’enfant il apprit le métier de Joseph ; c’est là qu’il grandit et qu’il partagea son travail d’artisan. Près de lui s’asseyait sa douce Mère ; près de Joseph vivait son épouse très aimée, heureuse de pouvoir l’aider et de lui offrir ses services » (hymne des matines pour Noël, forme extraordinaire). (lire la suite)
Nous voulons nous aussi nous mettre à la disposition du Seigneur et de la Sainte Famille tout entière. « Toi, tu es dans cette maison tout ce que tu voudras : un ami, un serviteur, un curieux, un voisin… » (saint Josémaria, Saint Rosaire, « L’Annonciation »). En servant, d’ailleurs, nous ne faisons rien d’extraordinaire. Nous imitons tout simplement le Maître : « Partout où tu te trouveras, souviens-toi que le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi mais pour servir; il faut t'en convaincre : celui qui veut Le suivre ne doit pas avoir d'autre ligne de conduite » (saint Josémaria, Forge, n° 612). C’est là encore l’enseignement qui découle de la vie courante à Nazareth. Servir dans la joie, parce que le « Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous – et nous avons contemplé sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père unique – plein de grâce et de vérité » (Jean 1, 14). « Je suis un petit serviteur de Joseph. – Comme il est bon, Joseph ! Il me traite comme un père. – Et même il me pardonne si je prends l’enfant dans mes bras et passe des heures entières à lui dire des choses douces et ardentes !... » (saint Josémaria, Saint Rosaire,, « La Naissance de Jésus »). Non seulement il me laisse faire, mais il m’y encourage parce qu’il sait tout le bien que je puis en tirer. Il me regarde avec attendrissement. Jésus ne m’appartient-il pas tout autant qu’à lui ? C’est « mon Jésus » à moi ! Il est venu sur la terre pour moi, tout comme pour que « tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2,4), et que nous possédions la vie en plénitude, surabondante (cf. Jean 10, 10). (à suivre…)

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