Nom chrétien
Nous avons reçu à notre baptême un prénom qui traduit notre condition nouvelle d’enfant de Dieu. C’est pourquoi, « les parents, les parrains et le curé veilleront à ce que ne soit pas donné de prénom étranger au sens chrétien » (Code de droit canonique, canon 855). C’est un
nomen gratiæ, le « nom de la grâce » reçue qui transforme profondément notre être, d’humain le rendant « divin », en lui communiquant une véritable participation à la vie même de Dieu.
Il s’agit du « nom nouveau » qu’Isaïe annonçait dans son message de joie (Isaïe 62, 8). « On t’appellera peuple saint » (Isaïe 62, 52), car racheté par celui qui est trois fois saint. « Les survivants de Jérusalem seront appelés saints, tous ceux qui sont inscrits ourla vie dans Jérusalem » (Isaïe 4, 3).
Celui qui reste fidèle à Dieu, à celui-là il donnera « un caillou blanc, un caillou sur lequel est inscrit un nom nouveau,
(lire la suite) que nul ne connaît, excepté celui qui le reçoit » (Apocalypse 2, 17). C’est « le nom de mon Dieu, et le nomade la cité de mon Dieu – la Jérusalem nouvelle, qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu – ainsi que mon nom, le nouveau » (Apocalypse 3, 12).
Exultons de joie et de reconnaissance, parce que Dieu appelle « ses serviteurs d’un autre nom » (Isaïe 65, 15). « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous prescris. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; vous, je vous ai appelés mes amis parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père » (Jean 14, 14-15).
Nous sommes amis de Dieu ! Nous sommes à lui, de sa famille ! « Tu es à moi, aujourd’hui, je t’ai engendré (Psaume 2, 7), à la vie divine, à la vie de la grâce. Ton premier titre de gloire, c’est d’être chrétien, d’être mon enfant, un luminaire à moi dans les ténèbres du monde, bien mis en évidence et que « brilliez comme des astres dans le monde » (Philippiens 2, 15), afin que vos semblables « voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5, 16), « le jour où il les visitera » (1 Pierre 2, 12).
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