La vie sans Dieu (1)
La vie sans Dieu (1)
Alors qu'il s'entretient pour la dernière fois avec ses apôtres avant de se livrer à la Passion, Jésus-Christ développe l'allégorie de la vigne et des sarments. Il explique : « C'est moi qui suis la vraie vigne », sous-entendu : « Il existe des vignes qui ne sont pas d'authentiques vignes et qui, au lieu de donner du bon vin, ne produisent que du verjus (cf. Isaïe 5, 2). » « Et mon Père est le vigneron » (Jean 15, 1). Et il ajoute : « Demeurez en moi, et moi je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut donner du fruit par lui-même, s'il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi » (Jean 15, 4).L'affirmation est claire (lire la suite) et ne laisse pas place à des demi-teintes. Celui qui n'est pas uni au Christ ne produira pas des fruits secs ou verts, ou pourris, ni en petite quantité, ni même du verjus : il ne donnera aucun fruit. Aucun ! L'avertissement est à prendre au sérieux. En dehors de Dieu, c'est la stérilité garantie, absolue. L'homme ne produit rien qui vaille la peine de s'y arrêter : ce n'est que de la paille, de la pacotille, du cliquant, mais rien qui ait une valeur d'éternité.
On aura beau s'époumoner, se défoncer, s'activer sur tous les fronts à la fois, chercher à être médiatiquement intéressant et donc vu et connu par des millions de téléspectateurs et d'internautes, des milliards si possible même, si l'on est un sarment coupé de la vigne, dans lien avec Dieu, cela ne sert à rien. On est une brindille de bois mort, tout juste bonne à être jetée au feu, et qui, le plus souvent, est écrasée par les hommes en marchant. « Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste, vanité des vanités ! Tout est vanité » (Ecclésiaste 1, 2 ; 12, 8). « J'ai regardé toutes les actions qui se font sous le soleil : et voici, tout est vanité et poursuite du vent » (Ibid. 1, 14). « J'ai vu que tout travail et que toute réussite dans les activités est jalousie contre un homme de la part de nos proches ; cela aussi est vanité et poursuite du vent » (Ibid. 4, 4).
(à suivre...)
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