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mardi 10 juin 2008

L'Eucharistie, principe de vie eternelle (2)

L'Eucharistie, principe de vie éternelle (2)

Celui qui prend conscience d'être déjà présent dans la vie éternelle puise dans cette réalité une force qui lui permet d'affronter les épreuves avec sérénité et avec joie, une lumière qui l'amène à voir la main de Dieu en toutes choses, un élan qui le pousse à vouloir imiter le Christ, autrement dit à servir son prochain et à donner sa vie avec lui dans le sacrifice de la messe pour le salut du monde.
Envisagée dans cette perspective, la vie du chrétien sur terre acquiert une dimension cosmique, entraîne des conséquences qui ont valeur d'éternité ! (lire la suite)
Nous avons beau ne pas être grand chose, l'Eucharistie a ce pouvoir de nous transformer. Transformation qui sera d'autant plus profonde d'ailleurs que notre conviction de n'être rien face à Dieu sera plus grande. Mais reconnaître notre néant face à Dieu, c'est-à-dire que nous ne sommes rien sans lui puisqu'il a créé notre âme et nous a donné ainsi la vie, n'est en rien une sorte de masochisme spirituel. Il convient d'affirmer ce néant pour reconnaître en même temps que nous sommes enfants de Dieu et que nous pouvons tout en celui qui nous rend forts (cf. Philippiens 4, 13). Et qui nous rend forts, entre autres, en se donnant à nous dans l'Eucharistie, dans la sainte communion !
Nous vivons ainsi sur terre, comme nos semblables, mais le cœur déjà fixé dans les réalités éternelles : « Recherchez les choses d'en haut : c'est là qu'est le Christ, assis à la droite de Dieu. Ayez le sens des choses d'en haut, non de celles de la terre » (Colossiens 3, 1-2). C'est ce que saint Josémaria exprimait quand il disait, dans une homélie, que la messe est « l'acte le plus sacré et le plus transcendant que nous, les hommes, puissions par l’effet de la grâce de Dieu accomplir dans cette vie : communier au Corps et au Sang du Seigneur équivaut, d’une certaine manière, à nous délier de nos attaches avec la terre et avec le temps pour nous trouver déjà en présence de Dieu dans le ciel, où le Christ lui-même séchera les larmes de nos yeux et où il n’y aura plus ni mort ni sanglots, ni gémissements de fatigue, parce que le vieux monde aura pris fin (cf. Apocalypse 21, 4) » (Entretiens avec Monseigneur Escriva, fondateur de l'Opus Dei, n° 113).

(fin)

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