L'Eucharistie, principe de vie eternelle (1)
L'Eucharistie, principe de vie éternelle (1)
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède la vie éternelle » (Jean 6, 54). Cette affirmation de Jésus dans le « discours du Pain de Vie » qu'il a prononce dans la synagogue de Capharnaüm au lendemain de la première multiplication des pains et des poissons est d'une extrême importance. Elle pose comme principe essentiel que la réception de l'Eucharistie, sacrement de son Corps et de son Sang, donne déjà la vie éternelle, est la vie éternelle commencée dans l'âme en état de grâce. La vie éternelle entendue au sens de la vie dans la Vie qu'est Dieu, au sens de participation à la Vie de la Très Sainte Trinité. (lire la suite) C'est pourquoi Jésus ajoute aussitôt une précision qui possède également toute son importance pour le chrétien : « Et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Ibid.).Autrement dit, le fidèle qui se nourrit du sacrement de l'Eucharistie et, bien évidemment, s'efforce de grandir dans la sainteté, dans la perfection, est appelé à entrer dans la gloire de Dieu au jour de la Résurrection finale, au retour du Christ sur la terre. Certes. Mais il participe déjà de cette gloire, parce qu'il reçoit le Christ dans la communion, et qu'avec le Christ se trouvent toujours le Père et le Saint-Esprit indissociablement unis entre eux.
Commentant cette réalité à la fois mystérieuse et merveilleuse, que seule la foi peut aider à comprendre, le pape Jean-Paul II écrivait : « Celui qui se se nourrit du Christ dans l'Eucharistie n'a pas besoin d'attendre l'au-delà pour recevoir la vie éternelle : il la possède déjà sur terre, comme prémices de la plénitude à venir, qui concernera l'homme dans sa totalité. Dans l'Eucharistie en effet, nous recevons également la garantie de la résurrection des corps à la fin des temps » (Jean-Paul II, encyclique L'Église vit de l'Eucharistie, Ecclesia de Eucharistia, n° 18).
La vie éternelle en nous ! Dieu en nous : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » (Jean 14, 6). Tel est le changement profond que la communion eucharistique produit dans l'âme de celui qui la reçoit avec les dispositions requises, c'est-à-dire sans péché mortel et, de préférence, en ayant confessé ses péchés véniels et en détestant tout attachement au péché, quel qu'il soit.
(à suivre...)
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