Les temps sont mauvais
Les temps sont mauvais sur la terre. Les cœurs sont broyés parfois, mais même dans l’épreuve, on continue de m’outrager. Le mal se rallume dans les âmes et c’est la France qui ouvre dans mon Cœur cette blessure d’où s’échappent des flots de sang. Je veux tenter un dernier effort. Mon amour surpasse toute mesure. J’aime tant la France. Je veux la sauver… En mon nom, je te commande d’écrire au chef de ceux qui vous gouvernent. L’image de mon Cœur qui doit se faire doit sauver la France. C’est à eux que tu l’enverras. Si on la respecte, c’est le salut. Mais si on la foule aux pieds, ce sont les malédictions qui tombent et écrasent tout le peuple. Va droit à ceux qui vous gouvernent. Si tu savais comme la conscience de ces gens-là est agitée ! À toi maintenant de te faire connaître. La chose te paraît grave mais obéis. C’est le salut de la patrie.
Notre Seigneur à Claire Ferchaud, 16 décembre 1916.
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