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lundi 1 avril 2013

Annonciation (1)

Annonciation (1)

« Au cours du sixième mois [de la grossesse d’Élisabeth, mère de Jean-Baptiste], l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, vers une vierge fiancée à un homme de la maison de David, qui avait nom Joseph. Le nom de cette vierge était Marie » (Luc 1, 26-27). Marie, selon la tradition, était recueillie en prière. « Que de grâce dans cette scène de l’Annonciation. Marie se recueille en prière… — combien de fois n’avons-nous pas médité cela ! Elle utilise ses cinq sens et toutes ses facultés pour parler avec Dieu. Et c’est dans la prière qu’elle apprend la Volonté divine ; et par la prière elle en fait la vie de sa vie : n’oublie pas l’exemple de la Sainte Vierge ! » (saint Josémaria, Sillon, n° 481). Nous voyons à cet exemple combien il est important de consacrer quelques moments de la journée à nous arrêter à prier, à faire une prière dialoguée avec notre Dieu, à méditer. Quand Marie ne priait-elle pas ? Nous pouvons nous le demander. Puisqu’elle a été exemptée du péché originel, rien ne peut la distraire de Dieu, lui faire oublier son Créateur. Bien sûr, comme dans notre cas, elle consacre certains moments à prier tout spécialement, comme toute bonne femme juive. Mais sa présence de Dieu doit être continuelle. (lire la suite) À l’époque où Dieu lui fait connaître son projet par l’ambassade de l’archange, très vive était l’attente du Messie qui devait libérer son peuple et instaurer un royaume universel vers lequel afflueront toutes les nations (cf. Isaïe 2, 2). Toute femme en Israël est en puissance de devenir la mère du Sauveur. C’est pourquoi la stérilité est considérée comme un opprobre. Or, que fait Marie ? Dans ce contexte, elle a décidé de servir le Seigneur de tout son être, lui offrant sa virginité. Elle se met corps et âme à sa disposition. Elle se place donc à l’écart de la maternité du Messie. Elle entend vivre différemment dans l’union à Dieu. Elle n’a pas pris cette décision d’elle-même. Car tout ce que nous faisons de bien, nous le réalisons sous l’action de la grâce prévenante. Marie de Nazareth a donc pris cette résolution sous l’inspiration du Saint-Esprit. Ce sacrifice a dû lui coûter, mais elle l’a assumée joyeusement, certaine de faire plaisir à Dieu. Et que peut-il y avoir de mieux, en effet, que de faire quæ tibi sunt placita, ce qui plaît à Dieu (cf. Jean 8, 29), aussi bien en paroles que dans les faits ? (à suivre…)

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