Dieu est Eternel (2)
Dieu est Éternel (2)
Déjà, au baptême, l'âme reçoit la grâce, qui est une participation à la vie de la Très Sainte Trinité, une anticipation de la gloire céleste. « Germe d’éternité qu’il porte en lui-même, irréductible à la seule matière » (concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et Spes, n° 18, § 1 ; cf. 14, § 2), « son âme (de l'homme) ne peut avoir son origine qu’en Dieu seul" (Catéchisme de l'Église catholique, n° 33). Au baptême, le « nom reçu est un nom d’éternité. Dans le royaume, (lire la suite) le caractère mystérieux et unique de chaque personne marquée du nom de Dieu resplendira en pleine lumière. « Au vainqueur,... je donnerai un caillou blanc, portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit" (Apocalypse 2, 17). « Voici que l’Agneau apparut à mes yeux ; il se tenait sur le mont Sion, avec cent quarante-quatre milliers de gens portant, inscrits sur le front, son nom et le nom de son Père » (Apocalypse 14, 1) » (ibid., n° 2159).Mais le « principe du salut éternel » (Hébreux 5, 9) et dans le Sacrifice qu'il offre une fois pour toutes à son Père en vue de la rémission des péchés des hommes. « Le Christ est Seigneur de la vie éternelle. Le plein droit de juger définitivement les œuvres et les cœurs des hommes appartient à Lui en tant que Rédempteur du monde. Il a « acquis » ce droit par sa Croix. Aussi le Père a-t-il remis « le jugement tout entier au Fils » (Jean 5, 22 ; cf. Jean 5, 27 ; Matthieu 25, 31 ; Actes 10, 42 ; 17, 31 ; 2 Timothée 4, 1). Or, se trouve en Jésus-Christle Fils n’est pas venu pour juger, mais pour sauver ( cf. Jean 3, 17) et pour donner la vie qui est en lui (cf. Jean 5, 26). C’est par le refus de la grâce en cette vie que chacun se juge déjà lui-même (cf. Jean 3, 18 ; 12, 48), reçoit selon ses œuvres (cf. 1 Corinthiens 3, 12-15) et peut même se damner pour l’éternité en refusant l’Esprit d’amour (cf. Matthieu 12, 32 ; Hébreux 6, 4-6 ; 10, 26-31) » (ibid., n° 679).
Le jugement particulier qui intervient pour chaque être humain au soir de sa vie est irréformable : « Pour l'éternité, tes justes jugements » (Psaume 119, 160).
(à suivre...)
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