Rendre gloire a Dieu (2)
Rendre gloire à Dieu (2)
Marie nous a donné le Christ. Elle est présente lors de l'effusion de l'Esprit Saint. À l'ange qui lui annonce qu'elle va devenir la Mère du Sauveur, elle demande : « Comment cela se fera-t-il, puisque je connais point d'homme ? » (Luc 1, 34). Nous sommes appelés à être une lumière, la lumière du Christ parmi les hommes, d'autres christs. « « Comment cela adviendra-t-il ? » pouvons-nous nous demander en reprenant les paroles que la Vierge adressa à l'Archange Gabriel. C'est précisément la Mère du Christ et de l'Église qui (lire la suite) nous fournit la réponse : par son exemple de disponibilité totale à la volonté de Dieu « fiat mihi secundum verbum tuum » (Luc 1, 38), elle nous enseigne à être « épiphanie » du Seigneur, dans l'ouverture du cœur à la force de la grâce et dans l'adhésion fidèle à la parole de son Fils, lumière du monde et but ultime de l'histoire » (Benoît XVI, Homélie, 6 janvier 2006).C'est donc vers Marie que nous nous tournons tout naturellement - nous sommes ses enfants dans l'ordre de la grâce - pour qu'elle nous aide à nous diviniser de plus en plus, qu'elle augmente en nous le désir d'aimer notre Seigneur, de l'imiter et de le suivre. La vie chrétienne peut se ramener à quelques étapes : « Sur cette Histoire de Jésus que je t’ai offerte, j’ai écrit en dédicace : « Cherche le Christ, trouve le Christ, aime le Christ. » — Ce sont trois étapes très distinctes. As-tu essayé, au moins, de vivre la première ? » (saint Josémaria, Chemin, n° 382). Désirons faire plus. Désirons aimer davantage et plus sincèrement. Désirons nous identifier à la Volonté de Dieu en tout comme Marie. C'est la condition pour que la lumière du Christ brille dans notre vie, pour accomplir de bonnes œuvres et donc pour que les hommes glorifient Dieu.
C'est ce qui se produit quand Marie et Joseph apportent Jésus au Temple pour qu'il soit circoncis. Le vieillard Siméon, qui « attendait la consolation d'Israël », c'est-à-dire le Messie, et à qui l'Esprit Saint avait révélé qu'il ne mourrait pas sans l'avoir vu (cf. Luc 2, 25-26), s'exclame lorsqu'il reçoit l'Enfant dans ses bras : « Maintenant, ô Maître, vous pouvez congédier votre serviteur en paix, selon votre parole ; car mes yeux ont vu le salut, que vous avez préparé à la face de tous les peuples, lumière qui doit éclairer les nations et gloire d'Israël, votre peuple » (Luc 2, 29-32).
(à suivre...)
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