Les noms de Dieu (2)
Les noms de Dieu (2)
J'étais en train de parler de la connaissance de Dieu. Notre entendement restera toujours très limité, très en-deçà de la réalité divine. Même si nous comparons l'immensité de Dieu aux espaces sidéraux avec leur milliards de galaxies comprenant chacune des milliards d'étoiles, nous ne faisons que balbutier : Dieu est infini, de quelque « côté » que nous le contemplions, quelle que soit sa perfection que nous examinions. (lire la suite) « Ce ne sera pas un nom sonore, qui puisse se dire en quelqu'une des langues humaines. Ce sera un nom de feu et de lumière, un nom spirituel, envahissant et subsistant. Il sera prononcé, au cœur des élus et des anges immergés en lui comme l'éponge dans l'océan, par l'essence divine elle-même, dont il sera de soi capable de livrer toute la transparence et toute la plénitude. Et cependant, en fait, nulle créature ne le possédera jamais au point d'en épuiser le contenu et d'en circonscrire les richesses : car il faut être absolument tout ce qu'est Dieu pour connaître absolument tout ce qu'est Dieu » (Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 58).Dieu Est donc (Genèse 3, 14). Dieu est Amour (1 Jean 4, 16). Mais si « l'être est un nom divin privilégié, c'est seulement sous un aspect, en tant que plus fondamental ; mais il demande à être aussitôt complété par ce qu'apportent avec eux de richesse exprimée les noms d'esprit et d'amour, d'Esprit et d'Amour subsistants, qui sont, alors, les plus beaux noms divins, en tant que noms de surabondance, de générosité, d'épanouissement. Celui qui est, Celui qui pense, Celui qui aime : il faudrait pouvoir ne faire qu'un de ces trois noms » (Ch. Journet, Ibid., p. 61).
C'est en ce Nom que nous sommes sauvés, étant donné que « le salut n'est en aucun autre, car il n'est sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4, 12).
(fin)
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