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dimanche 23 mars 2008

Dieu tient à nous (1)

Dieu tient à nous (1)

Dieu nous a créés par Amour, pour notre bien. Il ne peut accepter sans broncher que nous demeurions dans le péché, d'autant que nous ne sommes pas responsables du fait d'être pécheurs. Nous le sommes parce que nous recevons une nature humaine marquée par le péché originel de nos premiers parents, Adam et Ève. Aussi, dans son dessein éternel d'Amour, Dieu a-t-il prévu d'envoyer son Fils nous sauver, nous tirer de nos péchés pour nous élever à la condition d'enfants de Dieu et nous donner les moyens de (lire la suite) lutter victorieusement contre la tendance au mal qui est en nous. « Dans son grand amour pour l'humanité, dit saint Clément d'Alexandrie, Dieu vole au secours de l'homme comme la mère veille sur son oisillon lorsqu'il vient à tomber du nid ; et si le serpent la dévore, « la mère déploie ses ailes et le prend » (cf. Deutéronome, 32, 11) » (Protrepticus 10).
C'est bien ce que Dieu a fait et fait continuellement. Sous l'ancienne Alliance, il n'a cessé de choisir des serviteurs qu'il a comblés de grâces pour conduire son peuple : Abraham, Noé, Jacob, Isaac, Moïse, David, Salomon... Il n'a cessé d'envoyer des Juges, puis des Prophètes pour rappeler à son peuple les termes de l'Alliance qu'il s'était engagé par promesse à respecter et qu'il enfreignait si souvent.
Et, dans ces temps qui sont les derniers (Actes des apôtres 2, 17), il nous a parlé par son Fils (cf. Hébreux 1, 1), le Verbe de Dieu fait chair, c'est-à-dire devenu homme véritable sans cesse d'être Dieu, Jésus-Christ notre Seigneur. « C'est ainsi que Dieu recherche sa créature comme un père, il la soigne après la chute, il poursuit la bête sauvage - en qui nous devons voir le diable, appelé la « Bête » dans l'Apocalypse (cf. 11, 7) - en l'encourageant à revenir au nid » (saint Clément d'Alexandrie, Ibid.).
Ce nid, c'est le ciel, souvent décrit par l'image du banquet de noce. C'est l'exemple que Jésus prend dans ses paraboles. « Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités » (Matthieu 22, 1-3). Dieu nous veut avec lui. Il veut que nous soyons ses commensaux. Sa joie, je l'ai déjà rappelé sur ce blog, est de nous avoir avec lui, ce qui est propre à un père, et à un Père d'une excellence infinie comme c'est son cas. Il nous invite tous paternellement à fêter son Fils avec lui.

(à suivre...)

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