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samedi 1 mars 2008

Les noms de Dieu

Les noms de Dieu

Je publirai quelques textes sur Dieu, envisagé sous telle ou telle de ses perfections : l'existence de Dieu, l'éternité de Dieu, Dieu est Amour, Dieu est notre Père, Dieu est notre Sauveur, Dieu a des choses à nous dire, etc., ainsi que d'autres sujets comme notre soif de Dieu ou la place de Marie dans les plans de Dieu, etc.
Parlant de Jésus (lire la suite) saint Paul écrit que « Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom » (Philippiens 2, 9), afin, ajoute-t-il, « qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Seigneur » (2, 10-11). Nous ne connaissons pas d'autre nom par lequel nous puissions être sauvés du péché et accéder à la condition d'enfant de Dieu pour, ensuite, entrer au paradis.
Le nom de Dieu qui le désigne le mieux est celui qu'il a lui-même fait connaître à Moïse, le nom au-dessus de tout nom que tout Juif pieux n'ose même pas prononcer tant il est sacré : « Moïse dit à Dieu : « Voici, j'irai vers les enfants d'Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. S'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ? » Et Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui suis. » Et il ajouta : « C'est ainsi, que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui est m'envoie vers vous » (Genèse 3, 14-15).
De Dieu, nous pouvons cependant donner une pluralité de noms (les musulmans lui en reconnaissent quatre-vingt dix-neuf). C'est ainsi que nous disons que Dieu est immense, éternel, omniscient, omniprésent, tout-puissant, qu'il est la Bonté, la Beauté, Mais, ces noms divins « ne sont pas interchangeables. Chacun a pour fin de signaler un rayon distinct de l'ineffable splendeur divine. « Les noms donnés à Dieu, écrit saint Thomas, signifient sans doute une Réalité unique, mais sous des aspects multiples et divers, et c'est pourquoi ils ne sont pas synonymes » (Somme théologique I, q. 13, a. 4) » (Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 60).

(à suivre...)

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