1er mai : le sens du travail
1er mai : le sens du travail
Voici quelques lignes lumineuses de saint Josémaria sur le sens chrétien du travail au milieu du monde : « Lorsque je considère l'ampleur de notre tâche apostolique au milieu des activités humaines, j'essaie de retenir dans ma mémoire, unie aux scènes de la mort - du triomphe et de la victoire - de Jésus sur la Croix, ses paroles : et moi, élevé de terre, j'attirerai tout à moi (Jean 12, 32).Unis au Christ par la prière et la mortification dans notre travail quotidien, dans les mille circonstances humaines de notre vie toute simple de chrétiens courants, nous réaliserons cette merveille : déposer toutes choses aux pieds du Seigneur, (lire la suite) élevé sur la Croix, où il s'est laissé clouer pour avoir tant aimé le monde et les hommes.
Et simplement, en travaillant et en aimant, dans la tâche propre à notre profession ou à notre métier, celle que nous réalisions quand il est venu nous chercher, nous accomplissons ce travail apostolique qui consiste à mettre le Christ au sommet et au cœur de toutes les activités des hommes ; puisqu'aucune de ces activités honnêtes n'est exclue du domaine de notre travail, qui devient une manifestation de l'amour rédempteur du Christ.
Le travail est ainsi pour nous, non seulement le moyen naturel de subvenir à nos besoins matériels et de rester dans une communauté de vie normale et simple avec les autres, mais aussi, et surtout, le chemin spécifique de notre sanctification personnelle, que Dieu notre Père nous a tracé, et le grand instrument apostolique et sanctificateur que Dieu a déposé entre nos mains, pour obtenir que l'ordre voulu par lui resplendisse dans toute la création.
Le travail, qui doit accompagner la vie de l'homme sur terre (cf. Genèse 2, 15), est pour nous en même temps - et au plus haut point, puisqu'aux exigences naturelles s'unissent d'autres, clairement surnaturelles - le point de rencontre de notre volonté avec la volonté salvatrice de notre Père du ciel » (cité dans A. Vázquez de Prada, Le fondateur de l'Opus Dei, Paris-Montréal, 2001, vol. I, p. 380-381).
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