La saintete dans la vie ordinaire (2)
La sainteté dans la vie ordinaire (2)
Qu'est-ce sinon la communion des saints ressentie et vécue ? « Vivez avec une intensité particulière la communion des saints, et chacun sentira, à l’heure de la lutte intérieure, aussi bien qu'à l’heure du travail professionnel, la joie et la force de ne pas être seul » (saint Josémaria, Chemin, n° 545). Nous nous sentons ainsi solidaires de nos frères, les hommes, qui sont avec nous sur terre, embarqués à bord du navire de l'Église ou qui doivent encore y monter... Mais cette solidarité s'étend aussi à l'au-delà. D'abord aux âmes du purgatoire (lire la suite) que nous pouvons aider efficacement à accélérer leur purification pour entrer enfin dans la gloire de Dieu et la compagnie des saints. Les saints eux-mêmes, qui peuvent tant pour nous.En priant et en offrant tout ce que nous faisons à ces intentions, nous aidons très concrètement les autres à se rapprocher du ciel, à entrer, le moment venu, dans la patrie définitive. N'est-ce pas enthousiasmant, comme je le disais au début ? Cette idée typiquement catholique n'est-elle pas de nature à nous stimuler pour tout faire, ou du moins pour essayer de tout faire avec la plus grande perfection possible, sachant qu'alors rien n'est petit ou quelconque, que tout acquiert une valeur d'éternité, tout est imprégné de l'amour que nous y mettons ? Le fait de penser que nous pouvons ainsi rendre service aux autres, leur être utile aussi simplement, et sans discontinuer, est également d'un grand réconfort pour nous. Cela nous aide à tenir bon quand la difficulté ou la fatigue intervient. Cela nous remplit également d'optimisme puisque rien ne se perd, tout peut être élevé à l'ordre surnaturel, être divinisé, sanctifié. Dieu « vous a invités à poursuivre votre route parmi les activités et les soucis de la terre ; car Il vous a fait savoir que votre vocation humaine, votre profession, vos qualités, loin d’être étrangères à ses divins desseins, ont été sanctifiées comme une offrande très agréable au Père » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 20).
(à suivre...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire