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mardi 17 mars 2009

Jésus, la Samaritaine et l'eau vive

Jésus, la Samaritaine et l'eau vive

À Jésus qui lui dit : « Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; bien plus, l'eau que je lui donnerai, deviendra en lui une source jaillissant pour la vie éternelle », la Samaritaine demande : « Seigneur, donne-moi de cette eau-là ! » (Jean 4, 14-15).
Voici un commentaire que saint Colomban fait de cette scène évangélique : « Ô Seigneur, tu es, toi, cette source qui est toujours et toujours à désirer, et à laquelle il nous est toujours permis et toujours nécessaire de puiser. Donne-nous (lire la suite) toujours, Seigneur Jésus, cette eau, pour qu’en nous aussi elle devienne source « d’eau qui jaillit pour la vie éternelle » (Jn 4, 14). C’est vrai : je te demande beaucoup, qui le nierait ? Mais toi, Roi de gloire, tu sais donner de grandes choses, et tu les as promises. Rien de plus grand que toi, et c’est toi-même que tu nous donnes, c’est toi qui t’es donné pour nous. […]
Tu es notre tout : notre vie, notre lumière et notre salut, notre nourriture et notre boisson, notre Dieu. Inspire nos cœurs, je t’en prie, ô notre Jésus, par le souffle de ton Esprit, blesse nos âmes de ton amour, afin que chacun de nous puisse dire en vérité : « Montre-moi celui que mon cœur aime », car j’ai été blessé de ton amour.
Je souhaite que ces blessures soient en moi, Seigneur. Heureuse l’âme que l’amour blesse de la sorte : celle qui recherche la source, celle qui boit et qui pourtant ne cesse d’avoir toujours soif tout en buvant, ni de toujours puiser par son désir, ni de toujours boire dans sa soif. C’est ainsi que toujours elle cherche en aimant, car elle trouve la guérison dans sa blessure. De cette blessure salutaire, que Jésus-Christ, notre Dieu et notre Seigneur, bon médecin de notre salut, veuille nous blesser jusqu’au fond de l’âme. À lui, au Père et à l’Esprit Saint, appartient l’unité pour les siècles des siècles. Amen. »

Saint Colomban, Instructio 13, De Christo fonte vitæ 3.

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