La divine Providence
La divine Providence
Le Dieu d’Israël, au cours de l’histoire d’Israël, s’amuse — il faut oser s’exprimer ainsi — constamment, si nous en croyons les archives on sont consignés les actes de cette histoire, à dérouter les sages et les prudents, à déjouer les plans et les prévisions les plus raisonnables, à renverser les tables des valeurs, en réussissant le paradoxe suivant : vaincre, dans les conditions les plus improbables du point de vue de la sagesse humaine, les plus invraisemblables, en jouant, en misant, la faiblesse contre la puissance. Il fait triompher une horde épuisée et affamée d’Hébreux captifs et opprimés, sans armes, contre l’armée du grand Reich égyptien. Il fait triompher David, l’adolescent, avec sa fronde de berger, contre le géant des philistins. C’est sa méthode. C’est à cela qu’on le reconnaît. C’est ainsi qu’il se manifeste dans l’histoire et qu’il se fait connaître.Claude Tresmontant, L’Enseignement de Ieschoua de Nazareth, Paris, Seuil, 1970, p. 106.
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