La vie est une messe (2)
La vie est une messe (2)
Ce culte est, nous dit saint Josémaria, le « prolongement de la messe que tu as entendue ». C'est-à-dire que la participation à la messe n'est pas une activité ponctuelle, qui n'aurait aucune incidence sur notre vie, nos engagements, les relations avec autrui, les prises de décision, etc. Elle nous engage à agir pleinement en enfant de Dieu et nous donne la nourriture sacramentelle largement suffisante, des provisions de route qui permettent de parcourir en forme vingt-quatre heures du chemin de notre vie. (lire la suite)Ce culte est aussi « préparation de la (messe) suivante », vers laquelle l'être est tendu comme vers le sommet auquel il se dirige. Nous nous préparons à la messe à venir en recueillant tout ce qui arrive, joies et peines, renoncements, petites mortifications, rencontres, nécessités de la famille, personnes dans le besoin, intentions qui nous sont confiées par des amis, soucis de santé, démarches apostoliques, etc., pour le déposer sur la patène lors de la prochaine messe à laquelle nous participerons.
Rien ne reste alors en dehors de la messe. Tout y trouve sa place, sa juste place. Nous ne nous étonnons pas alors de rencontrer la Croix dans nos journées : c'est notre union au Christ qui s'offre pour nous en victime dans l'unique Sacrifice du Calvaire rendu présent à la messe. Mieux encore, pour tirer plus de profit pour nous et pour les autres de notre participation à ce Sacrifice, nous recherchons de petits sacrifices, de petites privations volontaires, que nous déposons aussi sur la patène, à côté de l'hostie.
Centre et sommet. La dimension eucharistique envahit toute notre vie. D'où les visites au Saint-Sacrement, la prière devant le tabernacle chaque fois que nous le pouvons (faire une demi-heure d'oraison mentale devant le tabernacle permet, par exemple, d'obtenir une indulgence plénière aux conditions requises). D'où « l'offrande de ton travail professionnel et de ta vie de famille » et « des oraisons jaculatoires », dont certaines auront cette dimension eucharistique : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et mon âme sera guérie... »
(fin)
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