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dimanche 20 novembre 2011

Le fardeau léger (1)


Le fardeau léger (1)

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai » (Matthieu 11, 28). Nous sentons battre le Cœur du Christ, qui nous porte une immense affection, qui nous aime d’un Amour fou. Il sait combien notre vie peut être dure, il en connaît les aspérités : « Désormais, tu mangeras ton pain à la sueur de ton front » (Genèse 3, ). Il partage notre vie en tant qu’homme, il parcourt les chemins de Palestine, et partant il découvre la misère humaine ainsi que la mesquinerie du cœur des hommes, son endurcissement. Il en est profondément peiné : « après avoir promené son regard sur eux avec colère, contristé de l'endurcissement de leur cœur, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint saine » (Marc 3, 5). (lire la suite)
Il voudrait tant nous venir en aide. C’est pour cela qu’il s’est incarné. « Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs » (Marc 2, 17). « Quand il débarqua, il vit une grande foule, et en eut compassion » (Matthieu 14, 14) parce qu’elles étaient « comme des brebis sans pasteur » (Marc 6, 34). Et lui, il est venu pour nous soulager dans nos épreuves. Nous sommes souvent fatigués et las. Nous ployons sous le poids non tant des occupations diverses, car nous savons nous reposer et nous divertir et nous y prenons plaisir, que de nos péchés. Nous les acceptons, nous les recherchons, nous nous y délectons un moment, mais après ils nous laissent un goût amer dans la bouche. Ils nous brisent le cœur. Ils affaiblissent de plus en plus notre capacité à aimer.
C’est là vraiment le fardeau qui nous fait ployer. Car il s’alourdit de jour en jour, pour ne pas dire d’heure en heure. Et le moment arrive où l’on n’en peut plus et où l’on risque de se laisser complètement aller. C’est la « descente aux enfers ». « Venez à moi et je vous soulagerai… » Oui, il faut revenir vers le Seigneur fréquemment. Pour lui montrer nos misères et l’appeler au secours, comme quand « se jetaient sur lui pour le toucher tous ceux qui avaient quelque infirmité » (Marc 3, 10). Il faut aller à lui avec le même empressement, avec un identique espoir d’obtenir notre guérison. Présentons-lui nos péchés sans fard ni fausse honte dans le sacrement de la réconciliation. C’est vraiment à ce tribunal de miséricorde qu’il nous soulage, parce qu’il nous pardonne, parce qu’il nous absout de nos péchés, de tous nos péchés, même les plus sordides et les plus exécrables, à partir du moment où nous les avons avoués avec une sincère contrition et le ferme désir de ne plus les commettre à l’avenir, avec l’aide de la sainte grâce de Dieu.

(à suivre…)

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