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mercredi 23 novembre 2011

Le fardeau léger (4)


Le fardeau léger (4)

Renoncer à soi même représente un immense avantage. Non seulement parce que le Seigneur nous soulage et nous prend avec lui, ce qui est évidemment essentiel dans la perspective de l’éternité, mais aussi parce que cela nous simplifie singulièrement la vie. Le « moi » est la principale source de complication, d’inquiétude et de manque de paix. Outre qu’il suppose une perte de temps incroyable. Et tuer ainsi son temps stupidement risque aussi de revenir à tuer une éternité de bonheur incommensurable (cf. saint Josémaria, « Ce trésor qu’est le temps », Amis de Dieu, nos 38-54). (lire la suite)
Le Seigneur nous lance aussi l’invitation suivante : « Mettez-vous à mon école » (Matthieu 11, 29). C’est normal, car il est le Maître. C’est avec ce titre que bien des gens s’adressent à lui : « Rabbi, ce qui en traduisant se dit « Maître », où demeures-tu ? » (Jean 1, 38). « Rabbi, c’est de la part de Dieu, nous le savons, que tu es venu » (Jean 3, 2), lui dit Nicodème en guise d’entrée en matière. Et lui-même reprend ce titre à son compte : « Vous m’appelez le « Maître » et le « Seigneur », et vous dites juste : je le suis en effet » (Jean 13, 13). Il est donc logique que nous apprenions de lui, que nous adoptions l’attitude de Marie, la sœur de Lazare, « qui s’était assise aux pieds du Seigneur et l’écoutait parler » (Luc 10, 39) et prononcer des « paroles de la vie éternelle » (Jean 6, 68).
Se mettre à l’école de notre Seigneur, c’est chercher à avoir les sentiments que son Cœur héberge : « Ayez entre vous les sentiments qui étaient ceux du Christ Jésus » (Philippiens 2, 5). Et, pour le cas où nous aurions quelque doute, le Seigneur précise : « Je suis doux et humble de Cœur » (Matthieu 11, 29). Il est impressionnant d’entendre Dieu parler de son humilité, lui le Tout-Puissant ! « Bien qu’il fut de condition divine, il n’a pas tenu pour une proie son égalité avec Dieu ; au contraire, il s’est dépouillé en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2, 6-7), et « lui qui était riche, il s’est fait pauvre pour vous, afin de vous enrichir de sa pauvreté » (2 Corinthiens 8, 9). C’est admirable ! Mais à imiter. Nous sommes invités à nous mettre à l’école du Maître et non à le regarder de loin, comme un spectateur, un badaud qui, au fond, n’est pas concerné par ce qui se passe et se contente de satisfaire une curiosité superficielle, afin d’avoir quelque chose à raconter et de pouvoir jouer à l’intéressant…

(à suivre…)

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