ce blog est bloqué à l'entrée en Chine depuis le mois de mai 2007

lundi 21 novembre 2011

Le fardeau léger (2)


Le fardeau léger (2)

« Je vous soulagerai… » C’est bien ce qui se produit. Quel soulagement une fois que l’on s’est confessé ! Quelle paix de se savoir réellement pardonné, parce qu’aimé ! Quelle joie, qui inonde le cœur et le rend aérien ! Quelle légèreté dans la démarche désormais libérée de tous les boulets qui l’entravaient ! Quel bonheur l’on ressent d’avoir un tel Père, si compatissant, au Cœur si magnanime !
« Le Seigneur tient fidèlement toutes ses paroles, et sa sainteté apparaît dans toutes ses œuvres. (lire la suite) Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent, et il redresse tous ceux qui sont courbés » (Psaume 145, 13-14). Je sais par expérience que, « quand je dis : « Mon pied chancelle ! » ta bonté, ô Le Seigneur, me soutient » (Psaume 94, 18). C’est pourquoi « les yeux de tous se tournent vers toi avec espoir » (Psaume 145, 15).
« Je vous soulagerai… » Et tu tiens ta promesse. Comment pourrait-il en aller autrement de la part du Seigneur ? Tout doute en la matière serait un péché ! N’as-tu pas dit aussi, par la bouche du prophète : « J’abreuverai l’âme altérée, et je comblerai l’âme languissante » (Jérémie 31, 25), « car je suis un père pour Israël » ( Jérémie 31, 9) ?
Nous venons à toi, l’âme en peine, dans le sacrement de la réconciliation, et nous en repartons l’âme en joie, parce que, au lieu de nous envoyer au cachot, tu as organisé un festin magnifique, des réjouissances célestes pour mon âme qui n’en demandait pas tant. Parce que tu as agi avec une largesse extraordinaire. J’aspirais seulement au pardon. Je savais que je l’obtiendrais. Et cela me paraissait suffisant. Pour le reste, « je ne suis plus digne d’être regardé comme ton fils, fais de moi l’un de tes serviteurs » (Luc 15, 19). Et toi, tu fais celui qui n’a pas entendu ou n’a pas compris. Et tu dis à tes serviteurs, les vrais, eux qui sont restés fidèles à leur place : « Vite, apportez la meilleure robe et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds – j’étais devenu un va-nu-pieds – et amenez le veau gras et tuez-le ; mangeons et festoyons » (Luc 15, 22-23). Il n’existe pas de soulagement possible meilleur que celui-là : se mettre à table avec son Père, partager le repas avec Lui, vivre dans son intimité.
Mais il doit y avoir la démarche préalable de l’homme : « Venez à moi. » Il est nécessaire que l’homme se mette résolument en marche vers son Seigneur, se porte à sa rencontre ; qu’il ressente le besoin de Dieu, sans qui nous ne pouvons rien faire (cf. Jean 15, 5). Une démarche d’humilité est requise, par laquelle nous nous reconnaissons pécheurs. Mais plus encore, c’est une question d’amour, de réponse d’amour à l’Amour de Dieu, à Dieu tout court ; car « Dieu est Amour » (1 Jean 4, 16). Or, « l’amour vient de Dieu, plus quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu » (1 Jean 4, 7).

(à suivre…)

Aucun commentaire: