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mardi 1 novembre 2011

La Toussaint (1)


La Toussaint (1)

Un homme était parti en voyage et avait confié l’administration de ses biens à ses serviteurs, « selon les capacités de chacun » (Matthieu 25, 15). Puis, rentrant après bien des années passées au loin, il les appela un par un pour leur demander de lui rendre compte de leur gestion. Celui qui avait reçu cinq talents « s’avança et en présenta cinq autres : « Maître, c’est cinq talents que tu m’avais confiés. En voici cinq autres que j’ai gagnés. » Son maître lui dit : « Très bien ! bon et fidèle serviteur ! Tu as été fidèle pour de petites choses ; je te mettrai à la tête d’une quantité. Entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25, 20-21).
C’est la première conclusion de la parabole. La seconde lui sera identique en tous points avec le serviteur qui a reçu deux talents (cf. Matthieu 25, 22-23).
Les talents que nous avons reçus, qu’ils soient peu nombreux ou abondants, cela importe peu, nous devons les faire fructifier. Car le Seigneur nous a livré la raison pour laquelle il nous a créés (lire la suite) et nous adonné la vie, le pourquoi de notre existence sur terre : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi qui vous ai choisis et qui vous ai établis pour que vous alliez et que vous portiez du fruit » (Jean 15, 16). La voilà notre raison d’être : porter du fruit et, de plus, ainsi que Jésus l’ajoute, « et que ce fruit soit durable, et pour que le Père vous donne tout ce que vous lui demanderez en mon nom » (Ibid.).
Telle est la logique divine, tels sont les plans de Dieu. Il n’y a pas d’échappatoire possible : nous devons porter du fruit. Autrement, nous entendrons la réponse donnée par son maître au serviteur qui n’avait reçu qu’un talent et qui, au lieu de le faire fructifier, l’avait enfoui en terre : « Serviteur mauvais et paresseux ! Tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé et que je ramasse où je n’ai rien jeté (Matthieu 25, 26). Il les avait puisque c’est ce qu’il a dit lui-même pour justifier son inertie (Matthieu 26, 24-25). « Il te fallait donc mettre mon argent chez les banquiers et, à mon retour, j’aurais récupéré mon bien avec un intérêt. Enlevez-lui donc le talent et donnez-le à celui qui en a dix » (Matthieu 25, 27-28).
Or, il est possible de porter du fruit, parce que Jésus-Christ a vaincu la mort et le péché, définitivement. C’est possible comme nous le montre l’exemple des saints de tant de générations qui nous ont précédés. Certains ont laissé des traces très durables de leur passage parmi nous, de leur sainteté. Nous pensons à cet athlète de la foi qu’a été saint Paul, qui a porté la lumière de l’Évangile aux païens, au monde non juif et grâce à qui nous sommes chrétiens.

(à suivre…)

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