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jeudi 20 septembre 2012

Être humble (2)

Être humble (2)

L’Apôtre ajoute : « Oui, je le dis en vertu de la grâce qui m’a été donnée pour vous tant que vous êtes [donc de l’esprit qu’il a été chargé de transmettre et qui veut que tous, indépendamment de leur âge, de leur condition sociale et de leur place dans la société civile et dans l’Église] : N’ayez pas de vous-même une opinion trop flatteuse ; mais ayez une opinion qui convienne à la modestie, chacun selon le degré de foi que Dieu lui a départi » (Romains 12, 3). Il ne sert à rien d’attirer l’attention sur nous. Lorsque les autres voient les bonnes œuvres que nous accomplissons, parce que, grâce à Dieu, nous en réalisons objectivement beaucoup et, plus nous en ferons, mieux ce sera, quand ils les voient, effaçons-nous, « pour qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5, 16). Comme saint Ignace d’Antioche le fait remarquer judicieusement, « à quoi peut-il me servir que l’on me loue personnellement, si l’on en vient après à blasphémer le nom du Seigneur ? » (Epistola ad Smyrnios 5). (lire la suite) L’Apôtre ajoute : « Oui, je le dis en vertu de la grâce qui m’a été donnée pour vous tant que vous êtes [donc de l’esprit qu’il a été chargé de transmettre et qui veut que tous, indépendamment de leur âge, de leur condition sociale et de leur place dans la société civile et dans l’Église] : N’ayez pas de vous-même une opinion trop flatteuse ; mais ayez une opinion qui convienne à la modestie, chacun selon le degré de foi que Dieu lui a départi » (Romains 12, 3). Il ne sert à rien d’attirer l’attention sur nous. Lorsque les autres voient les bonnes œuvres que nous accomplissons, parce que, grâce à Dieu, nous en réalisons objectivement beaucoup et, plus nous en ferons, mieux ce sera, quand ils les voient, effaçons-nous, « pour qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5, 16). Comme saint Ignace d’Antioche le fait remarquer judicieusement, « à quoi peut-il me servir que l’on me loue personnellement, si l’on en vient après à blasphémer le nom du Seigneur ? » (Epistola ad Smyrnios 5). Ne nous considérons donc pas au-dessus des autres. Une bonne raison d’être prudent et mesuré vient de ce que nous sommes tous égaux, tous logés à la même enseigne. En effet, « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour leur faire miséricorde à tous » (Romains 11, 32), et ce, « pour attendre la Révélation de la foi » (Galates 3, 22). Oui, « tous ont péché » (Romains 3, 24), nous aussi. Le nier est d’une naïveté ridicule et c’est rendre vaine la Rédemption opérée par Jésus-Christ, vaine notre prédication et vaine notre foi (cf. 1 Corinthiens 15, 14). Mais les choses étant ce qu’elles sont, et la situation celle décrite par saint Paul, il n’y a pas de quoi plastronner et faire le coq. Dieu est intervenu pour tous. « La Sainte Écriture a été enfermée sous la domination du péché pour que, par la foi en Jésus-Christ, le don de la promesse fut fait aux croyants » (Galates 3, 22). C’est-à-dire à ceux qui croient en Dieu, non à ceux qui croient en eux-mêmes. « Ô abîme de richesse, de sagesse et de science ! Que ses jugements sont impénétrables et incompréhensibles ses voies ! Car qui a connu la pensée du Seigneur ou qui a été son conseiller ? » (Romains 11, 33-34). Il faut bien le reconnaître, avec gratitude, c’est « de lui, par lui et pour lui que sont toutes choses » (Romains 11, 36), « parce qu’en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les choses visibles et les invisibles, Trônes, Dominations, Principautés, Puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1, 16). (à suivre…)

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