La sincérité (4)
La sincérité (4)
L'enseignement de la parabole des deux fils à qui leur père demande d'aller travailler à la vigne qui a servi de trame à notre réflexion de ces jours-ci (Matthieu 21, 28-32), vaut aussi pour nous. Nous nous disons catholiques, mais les sondages d'opinion montrent que beaucoup ne croient pas en l'existence de la Sainte Trinité, à la présence réelle de Dieu dans l'Eucharistie, à la virginité perpétuelle de la très Sainte Vierge, à l'existence du diable et de l'enfer, etc.Nous sommes alors comme le fils qui dit « oui » et qui ne bouge pas, une pure façade, mais une façade qui, sans doute, scandalise (lire la suite) les autres, car ils sont en droit de trouver la vérité auprès de nous. « Voyant un figuier sur le chemin, il s'en approcha, mais il n'y trouva que des feuilles, et il lui dit : « Que jamais plus aucun fruit ne naisse de toi ! » Et sur le champ le figuier se dessécha » (Matthieu 21, 19). En réalité, comme le pape Benoît XVI le souligne dan son encyclique sur l'espérance Spe salvi, « nos existences sont en profonde communion entre elles, elles sont reliées l'une à l'autre au moyen de multiples interactions. Nul ne vit seul. Nul ne pèche seul. Nul n'est sauvé seul » (n° 48). Autrement dit, « notre agir n'est pas indifférent devant Dieu et il n'est donc pas non plus indifférent pour le déroulement de l'histoire » (Ibid., n° 35).
Apprenons donc à nous méfier de nous et de nos réactions. Ayons la sagesse de faire chaque soir un examen de conscience pour identifier nos torts, nos réactions trop humaines, et rectifier en demandant pardon à Dieu, qui nous l'accordera toujours, et en prenant une petite résolution.
(fin)
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