Le bonheur des justes (2)
Le bonheur des justes (2)
(Psaume 1)« Maintenant, si vous voulez écouter ma voix et si vous gardez mon alliance, vous serez mon domaine propre parmi tous les peuples, car toute la terre est à moi ; mais vous, vous me deviendrez un royaume de prêtres et une nation sainte » (Exode 19, 5-6). Et nous, nous avons répondu : « Nous ferons tout ce qu’a dit Yahvé » (Exode 19, 8). Nous avons réaffirmé notre résolution : « Toutes les paroles qu’a dites Yahvé, nous les accomplirons » (Exode 24, 3). Heureux l’homme qui s’en tient aux commandements de Dieu ; heureux l’homme qui connaît la Volonté de Dieu et la met en pratique (Luc 8, 21), celui qui se laisse guider par le bien, chez qui le oui est oui et le non, non (Matthieu 5, 37). (lire la suite) « Béni soit l’homme qui se confie en Yahvé : Yahvé répondra à sa confiance » (Jérémie 17, 7). Car Dieu se laisse gagner par la générosité, et il tient toujours en réserve de nouvelles grâces, de nouveaux projets de sainteté pour ses enfants, il déroule sous leurs yeux de nouveaux itinéraires à parcourir ensemble, de nouvelles aventures divines qui les entraînent toujours plus haut. Oui, « heureux qui met sa confiance dans le Seigneur » (Psaume 2, 13), et non dans les choses de la terre, dans les projets humains ou les promesses des hommes. Car « ils disent et ne font pas » (Matthieu 23, 3).
Cependant le juste doit toujours prendre garde de ne pas trébucher, car il reste en butte à la tentation. Et, plus il est saint, plus grand est le risque que le diable s’attaque à lui, s’en prenne à lui, car il savoure d’avance l’adage « corruptio optimi pessima », la corruption du meilleur est ce qu’il y a de pire, de notre point de vue, mais de meilleur pour lui. Il ne peut y avoir de victoire plus grande, plus savoureuse pour lui que de faire chuter un quasi-saint. Si tant est qu’il puisse expérimenter une vraie joie. « La justice du juste ne le sauvera point au jour où il deviendra infidèle ; et l’impie ne tombera pas pour son impiété le jour où il se convertira de son impiété, de même que le juste ne pourra pas vivre par sa justice le jour où il pèchera. Quand je dis au juste qu’il vivra certainement, si, se confiant dans sa justice, il commet l’iniquité, on ne se rappellera plus toutes ses œuvres justes, et, à cause de l’iniquité qu’il aura commise, pour cela il mourra. Et quand je dis à l’impie : « Tu mourras certainement », s’il se convertit de son péché et fait ce qui est juste et droit ; si l’impie rend le gage, s’il restitue les rapines, s’il suit les préceptes de la vie, sans commettre l’iniquité, certainement il vivra ; il ne mourra pas. On ne se rappellera plus aucun des péchés qu’il a commis ; il a fait ce qui est droit et juste, il vivra certainement » (Ezéchiel 33, 12-16).
(à suivre…)
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