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mardi 7 septembre 2010

Confiance dans l’épreuve (6)

Confiance dans l’épreuve (6)

C’est par le signe de la Croix que je l’emporte. Mais nul ne vient au Père si tu ne l’attires pas toi-même (Jean 14, 6). Ne permets pas que je sois séparé de toi.
Il est écrit qu’un « cœur contrit et humilié, ô Dieu, tu ne le dédaignes pas » (Psaume 51, 19), tu ne le repousses pas. C’est pourquoi je m’humilie en ta présence. Je me reconnais ton serviteur. Mais n’est-ce pas le plus beau titre de gloire ?
« Voici la Servante du Seigneur » (Luc 1, 38). C’est comme cela que Marie se définit lorsqu’elle dit son « oui » et qu’elle s’engage corps et âme à assumer notre Rédempteur. Il n’y a rien d’humiliant au fond à être un serviteur, un bon petit âne fidèle. Un bourricot t’a servi de trône pour entrer à Jérusalem (Luc 19, 35). Je veux être ton trône et je veux être ton petit âne, ta bête de somme, qui te porte fidèlement, avec fierté, partout, à la rencontre des hommes. (lire la suite)
C’est sans interruption que je veux te servir. Même de nuit. « Je dors, mais mon cœur veille » (Cantique des cantiques 5, 2). L’on peut prier en dormant. Il y a tout intérêt à prier en dormant, autrement nous risquons de nous refroidir. Ou bien c’est le signe d’une vie de piété rachitique.
Mon cœur veille, c’est-à-dire qu’il continue d’aimer, et de rechercher l’unique Bien désirable, toi, mon grand Dieu. « Qui sème peu récoltera peu ; qui sème largement récoltera largement » (2 Corinthiens 9, 6). Je n’entends pas récolter peu, mais la vie éternelle, la gloire céleste, la vision béatifique. C’est pourquoi je veux aimer de toutes mes forces, me dépenser entièrement aux affaires de Dieu, rester avec Dieu, envers et contre tout, ou contre tous ceux qui complotent contre la foi et contre ton Oint.

(à suivre…)

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