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mardi 14 septembre 2010

Le 14 septembre

Le 14 septembre

L’Eglise commémore aujourd’hui la Croix glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ, jadis fêtée sous le nom d’Exaltation de la Sainte Croix, qui coexistait avec une fête de l’Invention, c’est-à-dire de la « découvert », de la sainte Croix, célébration qui a été supprimée par la réforme liturgique du concile Vatican II.
Le sens de cette Croix, sur laquelle et par laquelle Jésus-Christ a racheté de la mort éternelle tous ceux qui acceptent de se laisser gagner par l’amour de Dieu, nous est donné par saint Jean Chrysostome, dans ses homélies sur saint Matthieu (54, 4) : « Que personne n’ait honte des symboles sacrés de notre salut, (lire la suite) de la somme de tous les biens, de ce à quoi nous devons la vie et l’être ; portons plutôt partout, et comme une couronne, la Croix du Christ. En effet, tout se fait en nous par la Croix. Lorsque nous devons renaître, la Croix est là ; lorsque nous nous nourrissons de l’aliment mystique, lorsque nous sommes consacrés ministres de l’autel, lorsqu’on accomplit tout ministère, là se trouve toujours ce symbole de la victoire. Aussi nous l’inscrivons, nous la dessinons sur nos maisons, sur nos murs, sur nos fenêtres et sur nos fronts et sur nos cœurs. Parce qu’elle est le signe de notre salut, le signe de la liberté du genre humain, le signe de la bonté du Seigneur envers nous. »
Rappelons-nous que in hoc signum vinces, c’est par ce signe, et uniquement par ce signe, que nous l’emportons sur le démon et sur le mal (ce qui es la même chose). « Pourquoi cette Croix de bois, me demandes-tu ? — Et je te cite ce passage d’une lettre : « En levant les yeux du microscope, le regard tombe sur la Croix noire et vide. Cette Croix sans Crucifié est un symbole. Elle a un sens que les autres ne verront pas. Et celui qui, fatigué, était sur le point d’abandonner la tâche, se remet à l’oculaire et poursuit son travail, parce que la Croix vide appelle des épaules qui la portent » (saint Josémaria, Chemin, n° 277).



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