La louange de Dieu (4)
La louange de Dieu (4)
« Louez-le pour l’immensité de sa grandeur » (Psaume 150, 2). Cette grandeur qui se manifeste aussi dans le pardon que Dieu accorde à ses créatures repentantes. Grandeur et magnanimité. Il lui dit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais que je t’aime » (Jean 21, 17). Et parce que je t’aime, je te rends grâce, dans une louange éternelle. Eternelle, car toute imparfaite qu’elle soit à présent, elle ne doit désormais jamais cesser. Ne permets pas, Seigneur, que je me laisse séduire par l’Adversaire, qui voudrait que je te dérobe ce que je te dois. Je ne veux pas devenir un voleur de gloire, mais t’apporter sans trêve l’offrande de ma louange.Quand je me vois si peu avancé sur le chemin de la sainteté je me dis que tout ce qu’il y a de bon en moi vient de toi, mon Dieu. Dire cela, ce n’est pas limiter ta puissance. Ce qui la limite, ou ce qui en réduit l’efficace, (lire la suite) ce sont mes péchés et mes imperfections, qui empêchent les rayons de ta grâce de passer. Je veux te louer en dépit de ma faiblesse, et dans ma faiblesse, car « c’est dans la faiblesse que ma force a sa pleine efficacité », dis-tu. « Très volontiers donc je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que la force du Christ repose sur moi » (2 Corinthiens 12, 9).C’est comme cela que brille ton action bienfaisante. Qu’au-delà de ma petitesse éclate la grandeur de tes œuvres. « Que tes œuvres sont grandes, Yahvé » (Psaume 92, 6).
« Louez-le au son de la trompette ! Louez-le sur la cithare et sur la harpe ! Louez-le par le tambourin et par la danse ! Louez-le avec les instruments à cordes et le chalumeau ! » (Psaume 150, 3-4). Au son de tous les instruments, le tambour et le fifrelin, la flûte traversière et le trombone. Tous les instruments sont bons pour louer Dieu. C’est-à-dire que toutes les vertus peuvent manifester la gloire de Dieu et la manifestent de fait, car toutes sont un reflet de la perfection divine, de la magnificence de notre grand Dieu. C’est pourquoi le psalmiste ajoute : « Louez-le avec des cymbales sonores ! Louez-le avec des cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue Yahvé ! Alléluia ! » (Psaume 150, 5-6). Ce n’est pas que plus cela fera de bruit, mieux ce sera. L’harmonie est préférable. Mais le concert se construit avec le concours de tous les instruments. Il est des vertus plus importantes que d’autres, plus sollicitées que d’autres, mais chacune, même la plus modeste, apporte sa touche, sa nuance, qui rehausse le tout.
(à suivre…)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire