La louange de Dieu (2)
La louange de Dieu (2)
« Maintenant le Fils de l’homme a été glorifiée, et Dieu a été glorifié en lui. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même, et c’est bientôt qu’il va le glorifier » (Jean 13, 31-32). « Moi, je t’ai glorifié sur la terre, en menant à bonne fin l’œuvre que tu m’avais donné à faire » (Jean 17, 4). « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener son œuvre à bonne fin » (Jean4, 34). A aucun moment Jésus n’a autant rendu gloire au Père qu’au Calvaire, que lorsqu’il a été hissé sur la Croix, unissant le ciel et la terre, et faisant descendre la grâce d’en-haut sur les hommes en manifestant sa puissance divine. Pour nous, c’est la messe, actualisation du Sacrifice de la Croix, qui permet de rendre la louange la meilleure et la plus complète à Dieu. (lire la suite) La messe qui est la racine de la vie spirituelle du chrétien, l’aboutissement de toute la liturgie de l’Eglise, source et sommet de la vie d’union véritable à Dieu. « Quelle est la grande nation qui ait des dieux aussi près d’elle que Yahvé, notre Dieu, toutes les fois que nous nous tournons vers lui ? Et quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous expose aujourd’hui ? » (Deutéronome 4, 7-8). Et quelle est la nation qui a un Dieu présent au milieu d’elle comme l’est notre Dieu dans l’Eucharistie, dans le sacrement de sa présence réelle précisément ? Et quelle est la nation dont le Dieu se donne en nourriture pour fortifier les âmes, qui est gage de vie éternelle ? « Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. Tel est le pain qui descend du ciel que celui qui en mange ne mourra pas. C’est moi qui suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu’une mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, pour la vie du monde » (Jean 6, 49-51).« Louez-le au firmament, œuvre de sa puissance » (Psaume 150, 1), car « les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament fait connaître l’œuvre de ses mains » (Psaume 19, 2). Et « depuis la création du monde ses attributs invisibles deviennent, par ses œuvres, visibles à l’intelligence, sa puissance éternelle comme sa divinité, aussi sont-ils inexcusables, puisque, connaissant Dieu, ils ne l’ont ni glorifié ni remercié comme Dieu ; au contraire, ils se sont perdus en de vaines pensées et leur cœur intelligent s’est enténébré » (Romains 1, 20-21) et ils n’ont pas rendu à Dieu le culte qui lui est dû. Pire encore, ils se sont détournés de lui et « se flattant d’être des sages, ils sont devenus fous, à la gloire du Dieu immortel ils ont substitué des images représentant l’homme mortel, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles » (Romains 1, 22-23). Voilà quels sont les dieux de l’homme, qu’il honore à la place du Dieu Tout-Puissant ! Un veau d’or, à l’occasion, en ayant de plus le toupet de se prosterner devant lui en disant : « Voici ton dieu, qui t’a tiré du pays d’Egypte » (Exode 32, 8). Ô insensés et ingrats que nous sommes !
(à suivre…)
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