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dimanche 17 avril 2011

Dieu avec l’homme (1)

Dieu avec l’homme (1)

Bien des fois, que ce soit sous l’empire de l’Ancienne Alliance ou celui de la Nouvelle, Dieu manifeste son désir d’avoir l’homme auprès de lui et la joie qu’il éprouve de sa présence. C’est a priori singulièrement surprenant, car nous ne pouvons rien apporter à Dieu qui lui manquerait. Et aussi quand nous songeons que nous sommes toujours des enfants rebelles, rébellion qui a conduit le Christ tout droit à la Croix.
Dieu n’a pas besoin de nous. il s’aime d’un Amour infini (et donc « complet ») qu’exprime pleinement la Personne du Saint-Esprit. Et pourtant, telle est la vérité que nous trouvons exprimée dans la Bible. Elle s’explique par le fait (lire la suite) que l’Amour de Dieu est parfait et absolu, constant et non soumis à des fluctuations ou à des incertitudes. C’est pourquoi Dieu aime à la folie ce qu’il a créé et, au sein de cette création, de façon toute particulière l’homme et la femme, les seuls êtres qu’il a façonnés « à son image et à sa ressemblance » (Genèse 1, 26). Il nous a donné d’être précisément pour que nous puissions participer à sa propre félicité.
Il nous présente cette vie en commun avec l’image d’un banquet, qui semble le sommet des réjouissances humaines : « Yahvé des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un festin de viandes grasses, de vins bien dépouillés » (Isaïe 26, 5). Il nous y convie d’autant que nous souffrons de nos absences d’aptitudes : « Ô vous tous qui avez soif, venez aux eaux, vous-mêmes qui n’avez pas d’argent, venez, achetez du blé et mangez ; venez, achetez sans argent, et sans payer, vin et lait » (Isaïe 55, 1).
En même temps, il faut quand même s’acquitter d’un droit d’entrée : « Gagnez par vos œuvres non la nourriture qui périt, mais la nourriture qui dure pour la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme » (Jean 6, 27).
« Heureux les invités au festin des noces de l’Agneau » (Apocalypse 19, 9). Nous sommes de ces invités. Le Seigneur n’a-t-il pas affirmé à ses disciples : « Je vais disposer en votre faveur d’une royauté, (…) pour que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume » (Luc 22, 30) ?
Or, ce « royaume des cieux est semblable à un prince royal qui fit un repas de noces pour son fils » (Matthieu 22, 2). Il y invite toutes sortes de personnes. « Du levant et du couchant, du nord et du sud, on viendra prendre place au festin dans le royaume de Dieu » (Luc 13, 29).
En vérité, « heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu ! » (Luc 14, 15). Parce que c’est partager la table du Seigneur, le Sage par excellence. La Sagesse « a immolé ses victimes, mêlé son vin, elle a aussi dressé sa table. Elle a envoyé ses servantes, elle appelle (…) : Que celui qui est simple vienne par ici » (Proverbes 9, 2-3). Elle ajoute : « Venez, mangez de mon pain, et buvez du vin que j’ai mêlé » (Proverbes 9, 5).

(à suivre…)

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