ce blog est bloqué à l'entrée en Chine depuis le mois de mai 2007

lundi 25 avril 2011

La résurrection de la chair (2)

La résurrection de la chair (2)

Cette vie nous est donnée essentiellement dans les sacrements, disions-nous. C’est ce que le Seigneur affirme dans son discours sur le Pain de Vie : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6, 54). Cette insistance de notre Seigneur sur la résurrection finale est impressionnante. Il fait donc dépendre la vie éternelle de la foi et de la réception de l’Eucharistie.
« En lui était la vie » (Jean 1, 14). Il est le « Vivant », comme son Père. « De même, en effet, que le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné aussi au Fils d’avoir la vie en lui » (Jean 5, 26). Si bien que, « de même que le Père ressuscite les morts et leur rend la vie, ainsi le Fils rend la vie à qui il veut » (lire la suite) (Jean 5, 21), ayant reçu « pouvoir sur toute créature pour qu’il donne la vie éternelle à la totalité de ceux dont tu lui as fait don » (Jean 17, 2).
« En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et qui croit en celui qui m’a envoyé a la vie éternelle, et il ne subira pas le jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5, 24). Certes, au terme de sa vie, il se présente devant le tribunal de Dieu. C’est le lot de tout homme. Il convient de dresser le bilan de toute la vie, qui décide par lui-même de la destinée éternelle. Ce que le Seigneur affirme ici, c’est que celui qui a la foi est justifié. En effet, « le juste vit de la foi » (Galates 3, 11). Il ne subit donc pas le jugement de condamnation, mais il peut entendre comme sentence : « C’est bien, serviteur bon et fidèle ; puisque tu as été fidèle dans les petites choses, entre dans la joie de ton Maître » (Matthieu 25, 21).
C’est bien là une vérité fondamentale de notre foi, un des aspects les plus essentiels de la vertu chrétienne d’espérance. « Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente » (Hébreux 13, 24), mais nous aspirons à occuper la place que Jésus est allé nous préparer au ciel (cf. Jean 14, 2-3), confiants en ce « celui qui mettra en pratique ce que je dis ne verra jamais la mort » (Jean 8, 51).
C’est ce que Jésus proclamait avec force à Capharnaüm : « En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui croit possède la vie éternelle » (Jean 6, 47). Ce jour-là, bien peu crurent à ce qu’il annonçait, à savoir « je suis le pain de vie » (Jean 6, 48).

(à suivre…)

Aucun commentaire: