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mardi 11 octobre 2011

La guérison du fils de l’officier royal (4)


La guérison du fils de l’officier royal (4)

L’officier, qui est un homme profond et d’une bonne trempe, n’hésite pas, ne doute pas une seconde que ce que Jésus lui dit peut s’accomplir, que ce n’est pas une parole en l’air. « L’homme eut foi en parole que Jésus lui avait dite, et il se mit en route » (Jean 4, 50). Il retourne chez lui, convaincu que son fils est guéri, le cœur en fête. Il se hâte d’aller le retrouver et l’embrasser et fêter sa guérison. Il a un bon chemin à parcourir.
Avant de partir de chez lui pour Cana, il avait laissé des instructions à ses serviteurs pour qu’on le tienne informé de l’évolution de la situation sanitaire de son rejeton. « Alors qu’il était déjà sur la descente, ses serviteurs vinrent à sa rencontre et ils lui dirent que son fils était vivant » (Jean 4, 51). Ils ont dû se rencontrer à peu près à mi-chemin, car l’un et les autres se sont mis en route au même moment, celui où Jésus a affirmé sur un ton convaincant : « Ton fils vit. »
Les serviteurs n’ont pas pris la route simplement pour dire à leur maître que son fils était vivant. Cela ne suffirait pas, puisqu’il était censé venir accompagné du prophète de Nazareth. S’ils sont sortis à sa rencontre, c’est parce que le jeune homme s’est trouvé soudainement guéri, totalement rétabli. « Il s’enquit alors auprès d’eux de l’heure à laquelle le mieux était survenu » (Jean 4, 52). Il a foi, certes, mais il ne semble pas encore envisager une guérison complète…
Il faut alors que ses hommes lui disent : « C’est hier, à la septième heure, que la fièvre l’a quitté » (Jean 4, 52). Donc, ce n’est pas qu’il se sente mieux et soit tiré d’affaire, c’est-à-dire hors du danger qui le menaçait. Non, il est carrément guéri. La fièvre l’a quitté, à la septième heure, enfin de journée.
« Sur quoi, le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : « Ton fils vit », et il crut » (Jean 4 ; 53). Il a cru, comme la Cananéenne pour laquelle le Seigneur n’a pas daigné non plus se rendre chez elle pour chasser le démon qui possédait sa fille. Elle aussi a cru à la Parole de Dieu. La foi suffit pour que cette Parole devienne efficace (cf. Mc 7, 29-30) et, au besoin, déplace les montagnes (cf. Matthieu 21, 21).
Il est conforté dans la foi. Il n’a pas douté. C’est pourquoi le Seigneur l’a exaucé, apparemment au-delà de ce qu’il escomptait : non seulement l’amélioration de l’état de santé de son fils, pour qu’il ne meure pas, mais sa complète guérison. « Il crut, lui et sa maison tout entière » (Jean 4, 53), après qu’il leur a expliqué son entretien avec Jésus et qu’ils ont tous pu faire le lien entre l’annonce du rabbi de Nazareth et ce qui s’est passé exactement. « Le salut est arrivé aujourd’hui pour cette maison » (Luc 18, 19).

(à suivre…)

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