Etre apotre (1)
Être apôtre (1)
Nous connaissons par cœur le commandement missionnaire que Jésus donne à ses apôtres et, au-delà d'eux, à chacun d'entre nous : « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous toujours jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28, 19-20). Il ne s'agit pas d'une simple exhortation morale. C'est une indication impérative qui engage toute notre existence. (lire la suite) Toute notre existence : ce qui veut dire que nous ne sommes en mesure d'évangéliser la société dans laquelle nous vivons et, à partir d'elle, le monde entier, que si nous sommes une âme de prière, une âme eucharistique, une âme éprise de Dieu. Annonçant une « année saint Paul » à l'occasion du deuxième millénaire de la naissance de « l'Apôtre des nations », le pape Benoît XVI faisait remarquer que les résultats de la prédication de l'apôtre « ne sont pas à attribuer à une brillante rhétorique ou à des stratégies apologétiques et missionnaires raffinées. Le succès de son apostolat dépend surtout d'une implication personnelle dans l'annonce de l'Évangile avec un dévouement total pour le Christ ; un dévouement qui ne craignit pas les risques, les difficultés et les persécutions: « Ni mort ni vie, écrivait-il aux Romains, ni anges ni principautés, ni présent ni avenir, ni puissances, ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 8, 37-39) » (Homélie dans la basilique Saint-Paul-hors-les-murs, 28 juin 2007).Rien ne peut nous séparer de Dieu. Rien ne peut non plus nous freiner dans notre apostolat si c'est l'amour désintéressé des âmes qui guide notre action, un amour qui est la traduction extérieure de notre amour de Dieu, qui en est une manifestation sensible.
(à suivre...)
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