Les femmes au service de l'Evangile (1)
Les femmes au service de l'Évangile (1)
Achevant de parler des témoins des débuts du christianisme que mentionnent les écrits néo-testamentaires, le pape Benoît XVI s'attache "aux nombreuses figures de femmes qui ont accompli un rôle efficace et précieux dans la diffusion de l'Évangile. Leur témoignage ne peut être oublié, conformément à ce que Jésus lui-même dit de la femme qui lui versa de huile sur la tête, peu avant la Passion : « En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamé cet Évangile, dans le monde entier, on redira aussi, à sa mémoire, ce qu'elle vient de faire » (Matthieu 26, 13 ; Marc 14, 9). Le Seigneur veut que ces témoins de l'Évangile, ces figures qui ont apporté une contribution (lire la suite) afin de faire croître la foi en lui, soient connues et que leur mémoire soit vivante dans l'Église. Sur le plan historique, nous pouvons distinguer le rôle des femmes dans le christianisme des origines, au cours de la vie terrestre de Jésus et au cours des événements de la première génération chrétienne.Bien sûr, comme nous le savons, Jésus choisit parmi ses disciples douze hommes comme Pères de la nouvelle Israël ; il les choisit pour « être ses compagnons et pour les envoyer prêcher » (Marc 3, 14-15). Ce fait est évident mais, outre les Douze, piliers de l'Église, pères du nouveau Peuple de Dieu, de nombreuses femmes sont également choisies au nombre des disciples. Je n'évoquerai que très brièvement celles qui se trouvent sur le chemin de Jésus lui-même, en commençant par la prophétesse Anne (cf. Luc 2, 36-38) jusqu'à la Samaritaine (cf. Jean 4, 1-39), à la femme syrophénicienne (cf. Marc 7, 24-30), à l'hémorroïsse (cf. Matthieu 9, 20-22) et à la pécheresse pardonnée (cf. Luc 7, 36-50). Je ne me réfère pas non plus aux protagonistes de certaines paraboles efficaces, par exemple la femme qui fait le pain (Matthieu 13, 33), la femme qui perd une drachme (Luc 15, 8-10), la veuve qui importune le juge (Luc 18, 1-8). Les femmes qui ont joué un rôle actif dans le cadre de la mission de Jésus sont plus importantes pour notre réflexion. En premier lieu, ma pensée se tourne naturellement vers la Vierge Marie, qui à travers sa foi et son œuvre maternelle, collabora de façon unique à notre Rédemption, au point qu'Élisabeth put la proclamer « bénie entre les femmes » (Luc 1, 42), en ajoutant « bienheureuse celle qui a cru » (Luc 1, 45). Devenue disciple du Fils, Marie manifesta à Cana une entière confiance en Lui (cf. Jean 2, 5) et le suivit jusque sous la Croix, où elle reçut de lui une mission maternelle pour tous ses disciples de tout temps, représentés par Jean (cf. Jean 19, 25-27)."
(à suivre...)
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