Les amis de Dieu (1)
Les amis de Dieu (1)
- Voici quel est mon commandement : que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés (Jean 15, 12).Dans le climat très particulier, spécialement intime, du Jeudi Saint, de la dernière Cène que le Seigneur prend avec ses apôtres avant de souffrir la Passion, il rappelle ainsi au siens ce qu'il leur a dit quelques instants plus tôt, après leur avoir lavé les pieds : Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés. C'est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres (Jean 13, 34-35). Dans l'allégorie du Bon Pasteur, Jésus s'était présenté lui-même comme le berger passionné pour son troupeau : C'est moi qui suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis (Jean 10, 11). (lire la suite)
Il poursuit sa longue conversation avec ses disciples, conversation qui prend de plus en plus le ton d'un dialogue avec son Père, d'une prière profonde et dense :
- Vous êtes mes amis.
Toutefois, il précise à quelle condition :
- Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous prescris (Jean 15, 14).
L'amitié avec Dieu suppose, en effet, de suivre la route qu'il nous a ouverte par son Fils Jésus-Christ, route de sainteté au milieu du monde. Il n'y a pas d'amitié possible si l'homme reste attaché au mal.
- Celui qui retient mes commandements et les met en pratique, voilà qui m'aime (Jean 14, 21), qui est vraiment mon ami, car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et, en plus il faut bien le reconnaître, ses commandements ne sont pas écrasants (1 Jean 5, 3). Et celui qui m'aime sera aimé de mon Père (Jean 14, 21). Et, je peux vous l'assurer, le Père lui-même vous aime, parce que vous, vous m'avez aimé et que vous avez cru en moi, que je suis venu d'auprès du Père (Jean 16, 27), ce qui n'est pas rien. Certes, vous ne tenez cette révélation ni de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux (Matthieu 16, 17). Mais vous avez le mérite de l'avoir accueillie alors que tant d'autres de vos concitoyens l'ont refusée. Comme mon Père vous aime, moi aussi je vous aime, car je suis dans le Père et le Père est en moi (Jean 14, 10).
En vérité, je vous l'ai déjà dit, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, c'est lui qui est mon frère et ma sœur et ma mère (Matthieu 12, 50). Je me suis efforcé de vous le faire comprendre dans mon enseignement quotidien. Vous le rappelez-vous ?
(à suivre...)
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