Les amis de Dieu (7)
Les amis de Dieu (7)
Vous avez été comblés (...) de toutes les richesses, celles de la Parole et celles de la connaissance de Dieu (1 Corinthiens 1, 5). Votre instruction étant assurée par mon Père, si vous l'écoutez vous entrez de plus en plus dans son amitié. Je peux vous l'assurer, rien ne l'égale, comme Jacques vient de le rappeler. Aucune verroterie, aucun mirage, nul luxe de ce monde ne peuvent rivaliser avec elle. Ouvrez, ouvrez donc la porte ! Dieu est avec nous, notre Dieu (Judith 13, 11). Oui, ouvrez toutes grandes les portes pour que la Sagesse inonde votre âme, vous ennivre d'Amour, féconde votre cœur en y faisant germer des sentiments de concorde et de paix, une envie irrésistible d'être et de demeurer avec mon Père. (lire la suite)- Mon Dieu, apprends-moi à aimer ! (saint Josémaria, Forge, n° 66), demande Matthieu. Tu nous as enseigné que nous devons aimer même nos ennemis et nous, nous nous chamaillons, nous éprouvons de la peine à bien nous entendre. Tu en as encore été témoin pas plus tard que ce soir entre nous, tes apôtres : Il surgit même une dispute entre eux : Qui, parmi eux, passait pour être le plus grand ? (Luc 22, 24).
- Oui. J'espérais autre chose de vous...
- Nous t'en demandons pardon, Maître, dit Pierre. Je le regrette beaucoup.
- Allons, détendez-vous. En vérité, je vous le dis, « deux choses sont nécessaires ici-bas : la vie et l'amitié. Ce sont des biens naturels. Avec mes amis, je l'avoue, je me livre tout entier à leur affection...,
- De cela, nous en sommes bien conscients, Jésus, et très reconnaissants, parce qu'avec toi la vie est si douce, si chaleureuse. Les peines ne comptent pas.
C'est Jacques le Majeur qui a laissé son cœur s'exprimer.
- ... las que je suis de ce monde troublé. Avec eux, je sens que Dieu est là et c'est à lui que je me livre, en toute sécurité » (saint Augustin).
- Tiens, dit Jean, c'est justement ce que nous éprouvons auprès de toi, Seigneur, la proximité de Dieu, à quel point il est possible de vivre avec Dieu, de s'appuyer sur lui. Oui, je le sens, c'est l'effet de la Sagesse éternelle. C'est vers elle que je me tourne pour lui demander : « Viens, Sagesse du Très-Haut ! Toi qui régis l'univers avec force et douceur, enseigne-nous le chemin de la vérité » (Alléluia, 17 décembre).
- En un mot de sentir en lui l'Ami. Regarde Dieu « comme on regarde un Père, comme on regarde un Ami que l'on aime à la folie » (saint Josémaria, Forge, n° 738).
(à suivre...)
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