Marie et le Jeudi Saint
Marie et le Jeudi Saint
Ô Mère, vous n’étiez pas présente au CénacleLe jour mémorable où votre Fils institua
Le sacrement gardé dans tous nos tabernacles,
Quand, prenant le pain et le vin, il les mua
Substance désormais de son Corps, de son Sang.
Vous n’étiez pas loin, et vous êtes devenue
Le sanctuaire premier d’un monde renaissant,
Premier de l’histoire et je vous dis : « Bienvenue ! »
Heureuse l’âme qui jouit de vos bonnes grâces ;
Florissante quand sur elle vous vous penchez.
Prospère est celle que vos bons soins désencrassent,
Et joyeuse parce que vous l'endimanchez.
Mère, quand je contemple une de vos images
Je frissonne de joie, parce que je vous vois,
Vous, ma mère, si belle et je vous rends hommage
Et de vos faveurs je me fais le porte-voix.
Fils étonnant, à la fois vrai Dieu et vrai homme
Vous êtes vraiment la Mère de tous les deux,
Mon chant de louange est un joyeux Te Deum.
Voilà un privilège autant doux que coûteux !
(D. Le Tourneau, inédit)
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