Les amis de Dieu (2)
Les amis de Dieu (2)
Philippe prend la parole :- « Veux-tu parler de la fois où tu as dit :
- Ce ne sont pas tous ceux qui me diront : Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux ? » (Matthieu 7, 21).
- Entre autres, Philippe, très bien ! Je suis venu à vous et je vous ai ouvert mon cœur. Yahvé parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à son ami (Exode 33, 11), et ils se connaissaient face à face (Deutéronome 34, 10). C'est que j'ai fait avec vous. Mais mon temps approche. Je vais m'en aller et vous me chercherez. (...) Mais là où je m'en vais, vous ne pouvez pas venir (Jean 8, 21). Toutefois, je pars et je reste, car je serai avec vous toujours, jusqu'à la fin du monde (Matthieu 28, 20). Ne vous troublez pas. Je ne vous appelle plus serviteurs, (lire la suite) parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; vous, je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père (Jean 15, 15).
Jude pose à son tour une question :
- Comment se fait-il, Seigneur, que ce soit à nous que tu te manifestes, et pas au monde ? (Jean 14, 22).
- Pour les raisons que je viens de vous indiquer : Vous êtes, vous, ceux qui m'êtes demeurés fidèles dans mes épreuves (Luc 22, 28) et vous êtes avec moi depuis le début (Jean 15, 27), sans discontinuer, sans défaillance. Je n'en exclue pas à l'avenir, et même dans un futur proche... Mais, je vous le répète, je reste avec vous parce que le Père vous aime et que vous gardez ses ordonnances et tout ce que je vous ai enseigné de sa part.
Et puis le monde, ne l'as-tu pas vu à l'œuvre, Jude ?
- C'est-à-dire que...
- N'as-tu pas constaté qu'il préfère les ténèbres à la Lumière, l'erreur à la Vérité, l'orgueil et les plasisirs du monde à l'humilité et à la pauvreté ?
- Si, Maître.
- Auriez-vous oublié comment s'est terminée ma prédicaction dans la synagogue de Nazareth ?
- Ça non, Seigneur, répond Jacques son cousin. J'en ai été très humilié. Nos concitoyens t'ont reconnu comme le fils de Joseph (Luc 4, 22). Il n'aurait plus manqué que cela : tu avais quitté le village quelques mois plus tôt ! Mais constater que des membres de notre famille ne faisaient rien pour te défendre et voir tous ces hommes se dresser unaniment contre toi, tous remplis de fureur dans la synagogue, (ils) se levèrent, (te) poussèrent hors de la ville et (te) menèrent jusqu'au rebord de la colline sur laquelle était bâtie leur ville, afin de (t)'en précipiter (Luc 4, 28-29) ! Cela a été très dur à vivre.
(à suivre...)
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