26 juin : saint Josémaria
26 juin : saint Josémaria
En ce jour de la fête de saint Josémaria, fondateur de l’Opus Dei, voici quelques réflexions sur le message qu’il a proclamé à partir de 1928.Il avait été beaucoup question jusque-là de travail manuel au monastère, de travail comme tâche ecclésiastique, mais guère de travail dans le monde, de travail professionnel du laïc courant.
Or, l’essence de l’Opus Dei consiste à proclamer qu’« il n’y a pas sur terre un travail humain noble qui ne puisse être divinisé, qui ne puisse être sanctifié. (…) Le travail est intimement lié à l’essence même de la spiritualité propre aux membres de l’Opus Dei : l’exercice de la profession ou du métier, éminent ou humble, selon les critères humains, car, pour Dieu, la catégorie du métier dépend de la catégorie surnaturelle de celui qui l’exerce » (saint Josémaria, Lettre, 31 mai 1954). (lire la suite)
Telle est la nouveauté, bien souvent encore actuelle, de l’esprit de l’Opus Dei. « Une nouveauté qui n’est pas celle de nouveaux moyens ascétiques ou de nouvelles méthodes apostoliques, mais qui consiste à voir sous un jour plus profond les choses de toujours, la vie ordinaire et courante, le travail professionnel. Tel est le charisme – don de Dieu – qui donne sa consistante théorique et pratique à l’Opus Dei, tel est le message qu’il diffuse dans l’Eglise depuis 1928.
Et en le répandant, l’Opus Dei a contribué, dans une grande mesure, à éclairer d’une lumière nouvelle certaines vérités évangéliques, et spécialement l’appel universel à la sainteté, la mission spécifique du laïcat et sa position au sein de la communauté ecclésiale avec tout ce qu’elle implique : « La légitime liberté personnelle des hommes ; le devoir que chaque homme a d’assumer la responsabilité qui lui incombe dans les tâches terrestres ; l’obligation pour chacun de défendre la liberté des autres, tout autant que la sienne propre, et de vivre avec tous ; la charité qui consiste à accepter les autres tels qu’ils sont – parce que chacun de nous commet des fautes et des erreurs – en les aidant, avec la grâce de Dieu et généreusement, à s’amender, afin que nous puissions nous entraider et porter dignement le nome de chrétiens » (24 mars 1931) » (J.-L. Illanes, La Sanctification du travail, Paris, Le Laurier, 2e éd., 1985, p. 138, ouvrage particulièrement utile pour bien comprendre l’esprit de l’Opus Dei).
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