La filiation divine (2)
La filiation divine (2)
Nier les racines chrétiennes de notre civilisation, c’est refuser l’évidence. C’est rejeter l’hommage dû à Dieu, c’est témoigner de l’ingratitude au lieu de la reconnaissance. Les apôtres, une fois relâchés par le sanhédrin qui prétendait leur imposer le silence (Actes 4, 18), racontent aux leurs « tout ce que les grands prêtres et les Anciens leur avaient dit » (Actes 4, 23). A cet instant précis, ils sont tous saisis par l’Esprit, et ils citent littéralement ce passage du psaume 2 : « Maître, c’est toi qui a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment ; toi qui as dit par l’Esprit Saint parlant par la bouche de David, ton serviteur : « Pourquoi les nations ont-elles frémi et les peuples ont-ils formé de vains projets ? Les rois de la terre se sont présentés et les chefs se sont ligués ensemble contre le Seigneur et contre son Oint. » (lire la suite) Car, en vérité, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette cité avec les païens et les gens d’Israël contre ton saint serviteur Jésus que tu avais oint : ils accomplissaient ce que tu avais souverainement et volontairement décidé par avance. Mais maintenant, Seigneur, prête attention à leurs menaces et donne à tes serviteurs de faire entendre la parole avec une pleine assurance. A cette fin, étends la main pour que s’opèrent des guérisons, des prodiges et des signes par le nom de ton saint serviteur Jésus » (Actes 4, 24-30).« Ce qui est fou pour le monde, c’est ce que Dieu a choisi pour la confusion des sages et ce qui est faiblesse pour le monde, c’est ce que Dieu a choisi pour la confusion de la force ; et ce qui pour le monde est sans naissance et méprisable, c’est ce que Dieu a choisi ; il a choisi ce qui n’est pas, pour réduire à néant ce qui est, afin que nul être ne se glorifie devant Dieu. C’est bien par lui que vous êtes dans le Christ Jésus qui, de par Dieu, est devenu pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 1, 27-30). Tu as choisi avant tout ton propre Fils qui « n’a pas retenu jalousement son égalité avec Dieu, mais au contraire s’est dépouillé en prenant la condition d’esclave » (Philippiens 2, 6-7). C’est lui qui vient confondre les impudents, les orgueilleux détenteurs du pouvoir terrestre ? Ils ne peuvent nous conduire en enfer à notre corps défendant. Qu’ils y aillent, s’ils le veulent, mais qu’ils nous laissent en paix, c’est-à-dire avec Dieu.
(à suivre…)
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