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vendredi 18 juin 2010

La filiation divine (8)

La filiation divine (8)

Oui, réjouissez-vous avec le Seigneur, le Dieu des armées célestes. Car saint est son nom par tout l’univers. « Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité » (Daniel 2, 20). « Tu es digne, notre Seigneur et Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance, car c’est toi qui as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles ont eu l’existence et ont été créées » (Apocalypse 4, 11). « A celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau soient la bénédiction, l’honneur, la gloire et la domination pour les siècles des siècles ! » (Apocalypse 5, 13).
« Tressaillez de joie » (Psaume 2, 11), à cause de notre Dieu, de votre Dieu. Tressaillez de joie au contact de sa Bonté et de sa Justice, en présence des merveilles qu’il opère dans le monde. (lire la suite) Et servez-le avec crainte et tremblement, avec la crainte propre aux enfants bien nés qui ne veulent pas causer de déplaisir à leur père.
« Un ulcère mauvais et pernicieux frappa ceux qui avaient la marque de la Bête et qui adoraient sa statue. (…) Les hommes furent atteints de grandes brûlures, ils blasphémèrent le nom de Dieu qui est le maître de ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour Lui rendre gloire » (Apocalypse 16, 2.9). Revenez donc à votre Dieu avec de meilleurs sentiments. Revenez et convertissez-vous. Vous pouvez vivre en enfants de Dieu dans la maison paternelle, car, même enfouie sous les péchés, la condition radicale d’enfant de Dieu ne vous a pas délaissé. Elle fait corps avec votre nature.
« En tremblant, rendez-lui hommage de peur qu’il ne s’irrite et que vous périssiez hors de la voie, car sa colère s’enflamme vite. » (Psaume 2, 12). « En toi je me confie : que je n’aie pas de confusion » (Psaume 25, 2). Seigneur, prends patience avec nous, car nous sommes foncièrement pécheurs. Cela nous colle à la peau ! Je me suis laissé dire que « celui qui est lent à la colère a une grande intelligence » (Proverbes 14, 29) et que « celui qui est lent à la colère est supérieur à un héros » (Proverbes 16, 32). Je te crois plus Père que Juge, même si tu l’es aussi. J’ai besoin que tu le sois plus encore. Je sais par conséquent qu’en te faisant confiance, je ne serai pas déçu. De toi, il n’y a aucune mauvaise surprise à attendre. Tu es toujours désireux que nous tendions la main vers toi pour quémander ta grâce. Tu la tiens toute préparée. Et je n’ai pas à beaucoup insister pour que tu te laisses fléchir en entendant ma pauvre prière : « Père, j’ai péché contre le ciel et à ton endroit » (Luc 15, 18). Parce que Heureux tous ceux qui mettent en lui leur confianceta paternité n’a pas été altérée et que ma filiation a subsisté malgré tout, a traversé les épreuves, tu es inlassablement sorti à ma rencontre jour après jour, dans l’espoir de me voir revenir à toi, moi, ton fils dévoyé, mais ton fils malgré tout. Alors que ce que tu espérais si ardemment s’accomplit enfin, comment pourrais-tu ne pas accéder à ma supplique, formulée avec une grande honte de mon péché et une componction véritable, et refuser de me réadmettre dans ta famille, qui reste la mienne ? « Il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il a été retrouvé » (Luc 15, 32).

(fin)


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