Humilité (7)
Humilité (7)
Mais Jésus n’arrête pas là ses remarques. Après s’être adressé aux invités, il se tourne vers le maître de maison : « Il dit aussi à celui qui l’avait invité : « Lorsque tu donnes un déjeuner ou un dîner, ne convoque pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et que ce ne soit pour toi un rendu » (Luc 14, 12).Car « si vous faites des prêts à ceux dont vous attendez un remboursement – qu’ils vous invitent à leur tour – quel gré vous en saura-ton ? (lire la suite) Des pécheurs aussi font des prêts à des pécheurs, pour en recevoir l’équivalent » (Luc 6, 34). L’on invite pour être invité, l’on donne pour recevoir quelque chose d’égal. C’est le « renvoi d’ascenseur » attendu, faute de quoi l’on rompt les relations avec la personne qui devient ainsi non grata.
« Mais, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; et heureux seras-tu de ce qu'ils n'ont pas de quoi te rendre, car cela te sera rendu lors de la résurrection des justes » (Luc 14, 12-13). Parce que, en effet, ils seraient bien embarrassés, non seulement pour organiser un festin plantureux, mais tout simplement pour préparer un repas normal, ordinaire.
Le Seigneur présente ainsi une exigence de charité authentique, désintéressée. Il nous invite à nous occuper des pauvres et des démunis. Sans doute sans négliger pour autant ceux de notre rang, à qui nous devons annoncer la foi chrétienne, que nous devons évangéliser. Mais il ne faut oublier les « laissés pour compte » de la société.
(fin)
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