ce blog est bloqué à l'entrée en Chine depuis le mois de mai 2007

dimanche 12 février 2012

Le rayonnement du Christ (1)


Le rayonnement du Christ (1)

Les grands prêtres et les Pharisiens avaient envoyé des gardes avec l’ordre exprès d’arrêter Jésus. « Le dernier jour de la fête, le plus solennel », il venait de s’écrier : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ! » (Jean 7, 37). En l’écoutant parler certains disaient : « C’est vraiment lui le Prophète. » D’autres disaient ; « C’est lui le Messie » (Jean 7, 45). Mais il n’emportait pas l’unanimité, car d’autres encore restaient sceptiques, abusés par le titre de « Jésus de Nazareth » sous lequel ils le connaissaient. Aussi se demandaient-ils : « Est-ce de Galilée que doit venir le Messie ? L’Écriture n’a-t-elle pas dit que le Messie doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le bourg d’où était David ? » (Jean 7, 41-42). Ils ont raison et tort à la fois. Raison, parce que leur affirmation scripturaire est véridique. Tort, parce que leur raisonnement est faussé, du fait qu’ils ignorent que Jésus est né précisément à Bethléem (Matthieu 2, 1), et que ses parents, Joseph et Marie, sont tous deux de la lignée davidique (Matthieu 1, 20 ; Luc 2, 5). (lire la suite)
Dans le Temple, ce jour-là, « certains d’entre eux voulaient l’appréhender ; mais personne ne mit la main sur lui » (Jean 7, 44), y compris, ce qui est plus extraordinaire, les gardes diligentés expressément pour se saisir de lui. Le rayonnement personnel de Jésus est exceptionnel. Il s’est manifesté tout au long de sa vie. Les cœurs droits, les âmes simples se sont laissés toucher par la grâce qui émane de lui. « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » (Jean 7, 45) demandent les grands prêtres et les Pharisiens, passablement irrités et déçus d’échouer une fois de plus dans leur intention perfide d’en finir avec le rabbi. La réponse des gardes est désarmante de simplicité : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » (Jean7, 46). Ce qui sous-entend que l’enseignement prodigué chaque sabbat à la synagogue fait bien pâle figure face à la puissance de conviction de Jésus, à la profondeur de sa pensée, à la richesse du contenu de sa prédication, à l’accessibilité de son propos au tout venant grâce au recours aux paraboles qui parlent de la vie courante de tout un chacun.
« Sur quoi, les Pharisiens leur répliquèrent : « Est-ce que vous aussi, vous vous seriez laissés tromper ? » (Jean 7,47) ou abuser par son discours qu’ils considèrent pernicieux et dangereux pour la préservation de la Loi… et de leur pouvoir. Ils ajoutent : « Est-ce que, parmi les notables, il en est un qui ait cru en lui ? » (Jean 7, 48).

(à suivre…)

Aucun commentaire: