Le rayonnement du Christ (2)
Le rayonnement du Christ (2)
Oui, il existe des notables qui croient en Jésus-Christ, mais les Pharisiens l’ignorent. C’est le cas de Nicodème, qualifié précisément de « notable parmi les Juifs », venu « trouver Jésus de nuit » (Jean 3, 1-2). C’est également le cas de Joseph d’Arimathie, qui était disciple – il croit en Jésus au point d’être devenu un de ses disciples – mais en secret, par crainte des Juifs » (Jean 20, 38), c’est-à-dire des autorités juives qui, si elles l’avaient appris, l’auraient excommunié illico. Sans compter que, après la Pentecôte, « des prêtres, en masse, adhéraient à la foi » (Actes 6, 7). Nous pouvons penser que certains au moins s’étaient intérieurement rangés du côté du Christ, en secret également. (lire la suite)« Ou parmi les Pharisiens » (Jean 7, 48) y en a-t-il qui croient en lui ? Là encore, ils méconnaissent la réalité : « Parmi les notables, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des Pharisiens, ils ne se déclaraient pas, de peur d’être exclus de la synagogue » (Jean 12, 42), comportement qui, souligne saint Jean, montre qu’ils préféraient, du moins à ce moment-là, « la gloire humaine à la gloire de Dieu » (Jean 12, 43).
La réponse des gardes irrite d’autant plus les grands prêtres et les Pharisiens qu’elle leur rappelle la réaction fréquente des foules, qu’ils méprisent parce qu’ils jugent qu’elles n’ont pas « la science de la Loi, ce sont des maudits » (Jean 7, 49). Or, « les gens étaient dans l’admiration pour l’enseignement qu’il donnait, car il le faisait en homme qui détient l’autorité, et non comme les scribes » (Marc 1,22), ce qui n’est guère flatteur pour ces derniers. Mais c’est la triste vérité, ou la vérité joyeuse, si l’on regarde les faits du côté du Seigneur.
Un jour, alors que Jésus venait de conclure la parabole de la maison bâtie sur le roc, qui ne s’est pas écroulée, mais qui a tenu bon à l’emprise du torrent et du vent violent qui s’était déchaîné contre elle (Matthieu 7, 24-27), « les foules étaient dans l’admiration pour l’enseignement qu’il donnait » (Matthieu 7, 28). Elles n’avaient jamais rien entendu de pareil, d’aussi simple et d’aussi profond, d’aussi parlant également. Tout le monde pouvait comprendre et tirer un enseignement concret pour sa propre vie. Entendre le Seigneur donnait envie d’être plus fidèle à la Loi transmise par Moïse, d’aimer davantage le Tout-Puissant, d’améliorer l’un ou l’autre point de son comportement. Ils n’étaient pas envoûtés par une sorte de gourou avant la lettre aux pouvoirs magiques. Non ! Ils sentaient la force de l’Amour authentique. Ils voyaient quelqu’un qui s’intéressait sincèrement aux gens, qui venait les rejoindre dans ce qui constitue leur vie quotidienne, pour les élever vers le Père. À son contact, les individus éprouvaient l’envie d’être meilleurs. En même temps, le Seigneur sait se montrer exigeant. Ce qui n’est pas pour déplaire quand on en voit la raison surnaturelle. La foule reconnaît que notre Seigneur enseigne « en homme qui détient l’autorité, et non comme leurs scribes » (Matthieu 7, 29).
(à suivre…)
Oui, il existe des notables qui croient en Jésus-Christ, mais les Pharisiens l’ignorent. C’est le cas de Nicodème, qualifié précisément de « notable parmi les Juifs », venu « trouver Jésus de nuit » (Jean 3, 1-2). C’est également le cas de Joseph d’Arimathie, qui était disciple – il croit en Jésus au point d’être devenu un de ses disciples – mais en secret, par crainte des Juifs » (Jean 20, 38), c’est-à-dire des autorités juives qui, si elles l’avaient appris, l’auraient excommunié illico. Sans compter que, après la Pentecôte, « des prêtres, en masse, adhéraient à la foi » (Actes 6, 7). Nous pouvons penser que certains au moins s’étaient intérieurement rangés du côté du Christ, en secret également.
« Ou parmi les Pharisiens » (Jean 7, 48) y en a-t-il qui croient en lui ? Là encore, ils méconnaissent la réalité : « Parmi les notables, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des Pharisiens, ils ne se déclaraient pas, de peur d’être exclus de la synagogue » (Jean 12, 42), comportement qui, souligne saint Jean, montre qu’ils préféraient, du moins à ce moment-là, « la gloire humaine à la gloire de Dieu » (Jean 12, 43).
La réponse des gardes irrite d’autant plus les grands prêtres et les Pharisiens qu’elle leur rappelle la réaction fréquente des foules, qu’ils méprisent parce qu’ils jugent qu’elles n’ont pas « la science de la Loi, ce sont des maudits » (Jean 7, 49). Or, « les gens étaient dans l’admiration pour l’enseignement qu’il donnait, car il le faisait en homme qui détient l’autorité, et non comme les scribes » (Marc 1,22), ce qui n’est guère flatteur pour ces derniers. Mais c’est la triste vérité, ou la vérité joyeuse, si l’on regarde les faits du côté du Seigneur.
Un jour, alors que Jésus venait de conclure la parabole de la maison bâtie sur le roc, qui ne s’est pas écroulée, mais qui a tenu bon à l’emprise du torrent et du vent violent qui s’était déchaîné contre elle (Matthieu 7, 24-27), « les foules étaient dans l’admiration pour l’enseignement qu’il donnait » (Matthieu 7, 28). Elles n’avaient jamais rien entendu de pareil, d’aussi simple et d’aussi profond, d’aussi parlant également. Tout le monde pouvait comprendre et tirer un enseignement concret pour sa propre vie. Entendre le Seigneur donnait envie d’être plus fidèle à la Loi transmise par Moïse, d’aimer davantage le Tout-Puissant, d’améliorer l’un ou l’autre point de son comportement. Ils n’étaient pas envoûtés par une sorte de gourou avant la lettre aux pouvoirs magiques. Non ! Ils sentaient la force de l’Amour authentique. Ils voyaient quelqu’un qui s’intéressait sincèrement aux gens, qui venait les rejoindre dans ce qui constitue leur vie quotidienne, pour les élever vers le Père. À son contact, les individus éprouvaient l’envie d’être meilleurs. En même temps, le Seigneur sait se montrer exigeant. Ce qui n’est pas pour déplaire quand on en voit la raison surnaturelle. La foule reconnaît que notre Seigneur enseigne « en homme qui détient l’autorité, et non comme leurs scribes » (Matthieu 7, 29).
(à suivre…)
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