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jeudi 2 février 2012

Présentation de Jésus au Temple (1)


Présentation de Jésus au Temple (1)

Le Fils de Dieu vient en l’univers pour l’univers. Le ciel, la terre et toutes les créatures ont part à l’effet de ce voyage. Ce voyage est signalé, car c’est le Père éternel qui envoie, et c’est son Fils qui est envoyé ; les deux premières personnes de la Divinité… Le premier pas du Fils de Dieu est à Nazareth ; le deuxième est à Bethléem ; le troisième en Jérusalem et au Temple, par la présentation de Jésus au Temple, entre les bras de sa Mère (…).
Nazareth, ce n’est que silence, mais ce n’est que grandeur. Un ange parle, et un des plus grands anges ; et parle à la Vierge avec tant de respect, et ne lui parle que de choses célestes et grandes ; de la plénitude de la grâce, de la présence du Seigneur avec elle ; de la descente du Saint-Esprit en elle ; de la vertu du Très-Haut qui doit être son Fils, et doit régner une éternité. Il ne se parle que de Dieu, que du royaume, que de grandeur (…). (lire la suite)
En Bethléem, je vois à la vérité quelque bassesse ; une étable, une crèche, un bœuf et un âne. Mais je vois choses si grandes, que ces bassesses presque n’apparaissent pas, tant elles sont absorbées de grandeur et de gloire. J’y vois un Dieu naissant, et une Vierge Mère de Dieu. Je vois les anges, le ciel, la terre fondant en cette crèche. Je vois les rois adorant la majesté de ce divin enfant, et les grandeurs du ciel et de la terre inclinées devant lui. Tant de lumière et de splendeur m’éblouissent et m’empêchent ; le ciel par ses lumières, et la terre par ce qui est de plus grand, de plus sage, de plus saint, de plus relevé en elle, conspirant unanimement à reconnaître, à publier et à adorer l’abaissement et la grandeur, la divinité et l’humanité de cet enfant (…).
Mais ce mystère est plus de douleur que de joie, plus d’humiliation que de grandeur (…). C’est le premier voyage de Jésus sur la terre en sa propre personne, porté entre les bras de sa très sainte Mère, ses jambes ne lui pouvant pas encore rendre cet office (…). Il va au Temple pour s’offrir à Dieu son Père ; il va en Jérusalem comme pour prend repossession, dès l’heure même de son entrée au monde, de ce lieu où il doit souffrir pour le monde (…). Il connaît Dieu soi-même et les souffrances auxquelles il est destiné ; et le mouvement de son esprit le porte en cette ville, comme pour reconnaître à l’heure même le champ de bataille où il doit vaincre l’ennemi, le diable et le péché, et où il doit mourir pour donner vie au monde. De tout les lieux, le plus important à Jésus vivant, et à nous en Jésus, c’est Jérusalem où il doit consommer sa vie pour son peuple, et d’où il doit partir pour descendre aux enfers et monter au ciel, consommer les choses prédites de lui dedans les prophètes. Or c’est ce lieu que Jésus visite le premier sur la terre (…) il regarde (…) ce Temple où il va s’offrir ; ce Calvaire destiné à sa mort, ce mont d’Olivet d’où il partira dans peu d’années pour achever son voyage de la terre au ciel (…).

(à suivre…)

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