Les saints et Dieu (2)
Les saints et Dieu (2)
Nous nous trouvons dans les mains de Dieu dès ici-bas, avec l’assurance, la certitude morale que, si nous ne nous en échappons pas par caprice, par stupidité, par un sens bien mal compris de notre liberté, il nous fera franchir, le moment venu, la distance qui nous sépare de l’autre monde. « C’est moi qui suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, fut-il mort, revivra » (Jean 11, 25). Voilà qui est clair. Nous le savons et le confessons, « toi seul a les paroles de la vie éternelle » (Jean 6, 68). Et celle-ci en est une. Une parole réconfortante à l’heure de l’effort et des tempêtes plus ou moins grandes qui se lèvent dans notre âme. Il existe un au-delà de félicité auquel tu nous a destinés et que tu as fait commencer en ce bas monde…À mes brebis, dit notre Seigneur, « je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de mes mains » (lire la suite) (Jean 10, 28). Nous avons ici une autre promesse, une nouvelle source de sérénité et de paix. Ce n’est pas seulement de la fin des temps dont il est question, du retour du Christ dans sa gloire, quand « apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme, et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme arriver sur les nuées avec beaucoup de puissance et de gloire. Et il enverra ses anges au son de la grande trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre coins de l’horizon, d’une extrémité des cieux à l’autre » (Matthieu 24, 30-31). Lorsque le Fils de l’homme aura « pris place sur son trône glorieux », les douze apôtres siégeront, eux aussi, « sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël » (Matthieu 19, 28). Alors « tous les saints [viendront] avec toi » (Zacharie 14, 5).
Ce n’est pas seulement de ce moment dont il est question lorsqu’il est dit, Seigneur, que « tous les saints sont dans ta main » (Deutéronome 33, 3). Ce s’applique dès maintenant. Cela concerne notre vie de tous les jours, puisque tu affirmes : « Ma main les soutiendra et mon bras les fortifiera » (Psaume 89, 22). L’on a pu dire de Jean-Baptiste que « la main du Seigneur était avec lui » (Luc 1, 66). Mais cela est vrai de tous les enfants de Dieu. C’est à chacun de nous que le Tout-Puissant, qui est un Père infiniment aimant, infiniment épris de nous, un par un, c’est à tous et à chacun en particulier qu’il promet : « De l’ombre de ma main je te couvre » (Isaïe 51, 16).
Que voulons-nous d’autre ? Cela ne nous suffit-il pas ? Écoutons alors ce qui est dit encore de notre Seigneur, du Fils Bien-Aimé de notre Père céleste : « Tu lui as donné pouvoir sur toute créature pour qu’il donne la vie éternelle à la totalité de ceux dont tu lui as fait don » (Jean 17, 2). C’est définitif. Il n’y a plus rien à dire. Il ne reste qu’à poursuivre notre chemin en compagnie du Seigneur, avec joie, la joie qui est une caractéristique essentielle et distinctive des enfants de Dieu.
(fin)
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