Samedi Saint et Marie
Samedi Saint et Marie
Le Samedi Saint, Marie est la seule à maintenir le flambeau de la foi. Elle croit en son Fils. Elle sait qu’il ressuscitera. Elle attend patiemment et prie, alors que les apôtres et les disciples sont tous effondrés, presque désespérés.Dans les pages qui précèdent, Marie, la Mère de Jésus, n’est guère évoquée. Par respect pour sa sainteté insigne, afin de ne pas déflorer son intimité toute spéciale de Fille de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Épouse de Dieu le Saint-Esprit. Par sa sainteté, Marie « touche à la divinité », elle la frôle d’aussi près qu’une créature peut rejoindre son Créateur. (lire la suite)
Mais la Sainte Vierge est présente à l’arrière-plan, quand elle doit rester effacée, discrète, coopérant à la mission du Seigneur par la prière et le service. Elle est projetée sous les feux de la rampe aux heures tragiques, pour apporter à son Fils le réconfort dont son Cœur si vaste — un véritable océan d’Amour — est capable.
Aux heures de la Passion, elle dit à Jésus :
— Ne crains pas ce bourreau, mais sois digne de tes frères et accepte la mort, afin que je te recouvre, avec tes frères, par la miséricorde (2 M 7, 29).
C’est ce qui s’est accompli au Calvaire, quand l’heure a sonné de passer de ce monde à son Père (Jn 13, 1).
La vie de Jésus est inséparable de celle de sa Mère. Bien des traits de sa personnalité, des gestes de la vie courante, des expressions de sa façon de parler, lui viennent de Joseph et, plus encore, de Marie. C’est à l’école de Marie que nous devons donc nous mettre, si nous voulons ressembler à notre Seigneur Jésus-Christ. Ô Marie, assurément, vous êtes l’exaltation de Jérusalem, vous êtes la grande fierté d’Israël, vous êtes la grande gloire de notre race. […] Soyez bénie de la part du Seigneur Tout-Puissant (Jdt 15, 9-10).
Post-face de D. Le Tourneau, Vivre la Passion avec ses acteurs, Parole et Silence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire