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jeudi 21 février 2008

Apostolat (1)

Apostolat (1)

Jésus « leur dit : « Quand tu seras invité par quelqu'un à un repas de noces, ne te mets pas à la première place : un homme plus considérable que toi pourrait avoir été invité par lui, et celui qui vous aurait invités l'un et l'autre viendrait te dire : « Cède-lui la place », et alors tu n'aurais, avec confusion, qu'à occuper la dernière place. Mais, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place ; de cette façon, quand viendra celui qui t'a invité, il te dira : « Mon ami, avance plus haut. » Alors ce sera pour toi un honneur devant tous les convives » (Luc 14, 8-10). Cette parabole vise en premier à nous montrer l'importance (lire la suite) de la vertu d'humilité. En effet, Jésus la prononce alors qu'il est convié à manger chez un des « principaux Pharisiens » (Luc 14, 1) d'une ville qui n'est pas nommée, il a « remarqué comment les invités choisissaient les premières places » (Luc 14, 7).
Mais nous pouvons aussi y voir une invitation à l'évangélisation. « Mon ami, avance plus haut. » C'est ce que nous disons implicitement à un ami avec qui nous faisons de l'apostolat. Nous voulons l'aider à élargir son horizon qui se limite peut-être à quelques prières épisodiques, à la pensée sporadique de Dieu et qui se débat dans les problèmes matériels sans en voir l'importance pour son âme. « Avance plus haut. » On y respire mieux et l'espace est moins encombré ! « Reconnais, ô chrétien, ta dignité », s’écriait Grégoire le Grand (Épître 244). Regarde le Christ, que tu es invité à imiter. « Notre témoignage se trouverait toutefois appauvri d'une manière inacceptable si nous ne nous mettions pas d'abord nous-mêmes à contempler son visage », celui de Jésus (Jean-Paul II, lettre apostolique Novo millennio ineunte, pour le début du troisième millénaire, n° 16). En même temps, « nous n'entrons pas dans la pleine contemplation du visage du Seigneur par nos seules forces, mais en laissant la grâce nous prendre par la main. Seule l'expérience du silence et de la prière offre le cadre approprié dans lequel la connaissance la plus vraie, la plus fidèle et la plus cohérente de ce mystère peut mûrir et se développer. L'expression de ce mystère culmine dans la proclamation solennelle de l'évangéliste Jean : « Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14) » (Ibid., n° 20).

(à suivre...)

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