L'amour des parents (1)
L'amour des parents (1)
Il arrive que l'on soit en froid avec son père ou avec sa mère, quand ce n'est pas avec les deux ! C'est une conséquence de notre nature pécheresse et de notre tendance à penser à nous et à envisager les situations en fonction de nous, de nos droits, de nos intérêts, de notre indépendance et de tant d'autres prétentions. Quand nous raisonnons de cette façon, il n'est pas étonnant que des frictions aient lieu.Que les relations soient éventuellement tendues dans le cadre (lire la suite) du travail, du voisinage, ou avec la belle-mère (c'est fou ce que l'on a dire de mal de sa belle-mère ! Les femmes oublient qu'elles deviennent belle-mère un jour à leur tour !), cela peut se comprendre, même si c'est un manquement à la charité. Mais envers nos parents, à qui nous devons tant, cela a encore moins de raison d'être. Nous devons soigner la charité envers eux à l'extrême, une charité empreinte d'une profonde reconnaissance.
Je me souviens très clairement, comme si j'y étais, du jour où, me promenant bras-dessus bras-dessous avec le fondateur de l'Opus Dei, le futur saint Josémaria, il nous invitait à rendre grâce à Dieu pour tous ses bienfaits, etiam ignotis, disait-il, même ceux que nous ignorons. Et, pour faire comprendre l'importance de ces grâces cachées, il prenait précisément l'exemple d'un père et d'une mère qui ont consenti à beaucoup de sacrifices et de renoncements, bien souvent avant même qu'ils ne naissent. Les enfants ignorent la plupart de ces efforts accomplis avec joie pour leur bien. Ils n'en sont pas moins réels. « Sois reconnaissant à tes parents de ce qu'ils t'ont donné la vie, afin de pouvoir devenir enfant de Dieu. — Et plus reconnaissant encore si ce premier germe de la foi, de la piété, de ton chemin de chrétien ou de ta vocation, ce sont eux qui l'ont mis dans ton âme » (saint Josémaria, Forge, n° 19).
(à suivre...)
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