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mercredi 27 février 2008

Jesus et l'apostolat (3)

Jésus et l'apostolat (3)

« Jamais un disciple du Christ ne maltraitera quelqu’un. Il qualifie l’erreur d’erreur ; mais il doit corriger avec affection celui qui est dans l’erreur ; sinon, il ne pourra pas l’aider, il ne pourra pas le sanctifier. Il faut vivre avec les autres, il faut comprendre, il faut savoir excuser, il faut être fraternels. Et, comme le conseillait saint Jean de la Croix, il faut à tout moment mettre de l’amour là où il n’y a pas d’amour, pour en tirer de l’amour (Saint Jean de la Croix, Lettre à Marie de l’lncarnation, 6 juillet 1591 ), même (lire la suite) dans ces circonstances, apparemment peu importantes, que créent notre travail professionnel et nos relations familiales et sociales. Toi et moi nous profiterons ainsi des occasions qui se présenteront, y compris des plus banales, pour les sanctifier, nous sanctifier et sanctifier ceux qui partagent avec nous les mêmes efforts quotidiens, en ressentant dans notre vie le poids doux et attirant de la co-rédemption » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 9).
Si « rien n'est plus inutile qu'un chrétien qui ne se consacre pas au salut de ses frère », comme saint Jean Chrysostome nous le disait il y a un instant, a contrario, celui qui travaille à leur salut fait œuvre utile, la plus utile qui soit. Car il transmet à autrui un trésor véritable et inestimable, que les vers et la rouille ne dévorent pas et que les voleurs ne dérobent pas (cf. Matthieu 6, 20).
Demandons à Dieu notre Seigneur d'avoir « la langue bien pendue », pour parler de lui « à temps et à contre-temps » (2 Timothée 4, 2) et proclamer partout les « merveilles de Dieu » (Actes des apôtres 2, 11). Nous devons pour cela aller souvent à contre-courant. Qu'importe. Il va de soi que nous ne pouvons pas nous adapter à l'air à la mode, nous laisser prendre par le milieu ambiant, par le « socialement correct ». « Le milieu ambiant a tellement d’influence ! » m’as-tu dit. — Il m’a fallu te répondre : sans doute. C’est pourquoi votre formation doit être telle que vous portiez en vous avec naturel votre propre « ambiance », afin de donner ensuite « votre ton » à la vie en société. — Alors, si tu as bien saisi cet esprit, je suis certain que tu me diras, stupéfait comme les premiers disciples devant les prémices des miracles qu’ils opéraient au nom du Christ : « Nous avons tellement d’influence sur le milieu ambiant ! » (saint Josémaria, Chemin, n° 376). On ne doit pas pouvoir dire de nous : « Eux, ils sont du monde ; aussi est-ce le monde qui inspire leurs discours, et le monde les écoute » (1 Jean 4, 5). En revanche, les autres doivent reconnaître que s'accomplissent en nous ces paroles de Jésus à son Père : « Comme tu m'as envoyé dans le monde, à mon tour, je les ai envoyés dans le monde » (Jean 17, 18).

(fin) )

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