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mercredi 13 février 2008

Le careme (6)

Le carême (6)
Je parlais la dernière fois de confession. L'Église catholique a toujours recommandé la pratique de la confession fréquente, dite de dévotion qui « aide à former notre conscience, à lutter contre nos mauvais penchants, à nous laisser guérir par le Christ, à progresser dans la vie de l'Esprit ».
Au n° 30 de son exhortation apostolique Reconciliatio et Paenitentia, le Serviteur de Dieu Jean-Paul II rappelait quelques convictions fondamentales au sujet de la confession. (lire la suite) D'abord que « le sacrement de pénitence est la voie ordinaire pour obtenir le pardon et la rémission des péchés graves commis après le baptême ». Le recours à l'absolution collective ne peut avoir lieu que dans des cas extrêmement limités, qui, selon les évêques de France, ne se produisent pas dans notre pays, l'obligation demeurant de toute façon de confesser ses péchés mortels au plus vite dans la confession personnelle, auriculaire et secrète.
En second lieu, « selon la conception la plus ancienne de la Tradition, ce sacrement est une sorte d'action judiciaire ; mais celle-ci se déroule auprès d'un tribunal de miséricorde ». En réalité, nous nous jugeons nous-mêmes. À sa mort, « chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours (Catéchisme de l'Église catholique, n° 1022).
La troisième conviction fondamentale porte sur les réalités qui composent le signe sacramentel du pardon. Certaines sont des actes du pénitent : examen de conscience ; contrition, à savoir un rejet net et ferme du péché commis, en même temps que la résolution de ne plus le commettre à cause de l'amour que l'on a pour Dieu et qui renaît avec le repentir ; l'accusation des fautes ou aveu qui « doit être ordinairement individuelle et non collective, de même que le péché est un fait profondément personnel » : l'absolution, acte du confesseur « juge et médecin, image du Dieu-Père qui accueille et pardonne celui qui revient ; enfin la satisfaction, « signe de l'engagement personnel que le pécheur a pris devant Dieu, dans le sacrement, de commencer une existence nouvelle (...) ; (ce qui inclut) l'idée que le pécheur pardonné est capable d'unir sa propre mortification corporelle et spirituelle, voulue ou au moins acceptée, à la Passion de Jésus qui lui a obtenu le pardon ».

(à suivre...)

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